The Cheap Lipsticks – «Pas de mix parfait, mais des soirées parfaites»

L’essentiel: Que vous apporte le fait d’être un duo par rapport à vos prestations en solo?

David: Je n’ai pas d’expérience du mix en solo, le but était de partager ce qu’on aime, Boris et moi.
Boris: Je mixe déjà tout seul. En fait c’est parti d’une blague, d’une envie de se faire plaisir.

Comment définiriez-vous le mix parfait?

D: Faire danser les filles sur les sons qu’on aime! On ne fait pas trop de concessions, notre créneau est authentique.
B: Il n’y a pas de mix parfait, mais des soirées parfaites. Lorsque nous passons des chansons pas forcément connues, mais où les gens dansent.

Quels sont vos tracks de prédilection?

D: Je suis fan de tout, il y a trop de choses! Je dirais la reprise de Chuck Berry «Louis, Louis» par The Sonics.
B: Pour moi, ce serait «Da-Da-Da» du groupe Trio.

Quelles sont vos influences?

D: Le créneau s’est imposé de lui-même, surf-music, ska, garage 60’s, oldies. Mes influences viennent aussi du punk-rock, mon premier vinyle était celui des Clash. Nous voulons remettre les fondamentaux au goût du jour.
B: Elles vont au-delà de la musique. Nous travaillons beaucoup pour les travaux de David, dans le milieu de l’art contemporain. Sinon mes influences musicales viennent plus du hardcore-punk, de la contre-culture en général.

Vous êtes Belges. Que pensez-vous des nuits luxembourgeoises?

D: Elles sont un peu trop propres…
B: Ça bouge plus qu’en Belgique, le public est assez réceptif. Avec les Cheap Lipsticks, on s’est dit qu’il y avait une autoroute à prendre, car on est peu à jouer ces sons, à part Les Problèmes et parfois Kuston Beater.

Quelle orientation allez-vous donner à votre mix pour la «Projet X Party»?

D: Ce sera au feeling, quelques minutes avant (rires)

B: On n’a encore rien préparé pour la soirée, mais on a déjà pas mal travaillé en amont sur ce projet de The Cheap Lipsticks.

Recueilli par Cédric Botzung

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