Folk – Passenger carbure au spleen sur des ballades

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FolkPassenger carbure au spleen sur des ballades

Le Britannique

Michael Rosenberg est de retour avec un huitième

album, gorgé de ballades folk mélancoliques.

Sur la pochette de «Young as the Morning Old as the Sea», Michael Rosenberg se promène aux aurores, seul sur une plage. Un visuel qui illustre parfaitement la musique de cet auteur-compositeur-interprète, toujours subtilement balancée entre mélancolie et espoir. Seul aux commandes du projet Passenger, l’Anglais de 32 ans s’était révélé en 2012 avec l’énorme hit «Let Her Go», classé numéro 1 dans de nombreux pays.

Artiste productif, Passenger sort son huitième album studio en sept ans. Difficile de se lasser de ces ballades mélancoliques, douces-amères, souvent portées par une guitare et une voix singulière. Inspiré par l’Islande, où le clip de «Somebody’s Love», premier extrait de l’album, a été tourné, le Britannique questionne le temps qui passe («When We Were Young»), le besoin de posséder («Everything»).

En compagnie de la chanteuse Birdy, il brandit son spleen en étendard sur «Beautiful Birds». Mais l’espoir traverse aussi la musique de Passenger, à l’image de l’enjoué «Anywhere», ou du lumineux «Young as the Morning Old as the Sun». Composé de dix chansons, ce huitième album offre également des versions acoustiques de six d’entre elles. Pour se promener en bord de mer, et aussi affronter le spleen automnal.

(Cédric Botzung/L'essentiel)

«Young as the Morning Old as the Sea»

Passenger, disponible (Sony).

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