Affaire au Royaume-Uni: Pendant deux ans de rapports sexuels, elle a réussi à se faire passer pour un homme

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Affaire au Royaume-UniPendant deux ans de rapports sexuels, elle a réussi à se faire passer pour un homme

Une quadragénaire est jugée pour avoir mis au point une «tromperie sophistiquée» afin d’avoir des rapports sexuels avec une femme, qui n’a rien vu pendant près de deux ans.

Blade Silvano se servait d’un objet pour pénétrer sa compagne, ne retirait jamais son haut et éteignait la lumière.

Blade Silvano se servait d’un objet pour pénétrer sa compagne, ne retirait jamais son haut et éteignait la lumière.

Market Times

La Cour de la Couronne de Cambridge est actuellement occupée par une affaire hors du commun. Blade Silvano, 40 ans, est jugée pour «agression par pénétration» sur son ex-compagne, avec qui elle est restée environ deux ans. En clair, la quadragénaire est accusée de s’être fait passer pour un homme pour pouvoir avoir des relations sexuelles avec une femme, rapporte le Daily Mail.

«Je pense que j’ai eu des rapports avec un homme dont j’ai découvert qu’il était une femme, relation à laquelle je n’ai pas consenti», avait déclaré la victime présumée au moment de porter plainte. Cette étrange histoire commence fin 2016 dans le Shropshire (centre de l’Angleterre). Helen* ouvre son application de rencontres, où elle a spécifié qu’elle était une femme à la recherche d’une relation avec un homme. Elle tombe alors sur un certain Blade Mendez, dont la photo l’intrigue parce qu’elle était «différente de tous les autres clichés».

Blade, de son côté, a configuré son profil en tant qu’homme intéressé par les femmes. Les deux personnes se rencontrent en décembre 2016, où elles échangent un baiser. Elles se voient une nouvelle fois et passent cette fois-ci à la vitesse supérieure. Pour ne pas se faire démasquer, Blade se sert d’un objet «inconnu» pour pénétrer sa compagne, ne retire pas son haut et laisse la lumière éteinte, explique la BBC.

Un stratagème qu’elle répétera à chaque fois. Quelques semaines plus tard, l’accusée invente un étrange mensonge: engagée dans l’armée britannique, elle s’est fait «piétiner par une vache» et se trouve à l’hôpital. Helen et Blade se revoient en février 2017, où elles couchent de nouveau ensemble.

Deux témoignages accablants

Selon la victime présumée, Blade portait toujours des boxers, et elle n’a jamais vu son pénis. En décembre 2017, le couple songe à se marier mais Helen croyant Blade malade, ces plans sont repoussés. Tout bascule finalement en septembre 2018, lorsqu’en synchronisant ses contacts Facebook pour créer un nouveau compte, Helen tombe sur un autre profil de Blade, «avec un autre nom que celui que je connaissais».

La victime présumée apprend alors que celui qu’elle prenait pour son compagnon s’appelle en fait Blade Silvano et qu’il s’agit d’une femme. Helen a été «de manière regrettable, embarquée dans une tromperie sophistiquée», a déclaré le procureur, Michael Hillman. De son côté, Blade Silvano assure n’avoir jamais rencontré Helen en personne et que son genre n’est «jamais venu dans la conversation».

Une version réduite en miettes par deux témoins, dont la sœur de la victime présumée, qui affirme que Blade était chez Helen, un jour où elle lui rendait visite en février 2017. Cette personne assure que l’accusée utilisait les pronoms «lui» et «il» et qu’elle croyait qu’il s’agissait d’un homme. Le procès doit se terminer en cette fin de semaine.

* Prénom d’emprunt

(jm)

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