Facebook – Pour ses 30 ans, le gif anime les commentaires

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FacebookPour ses 30 ans, le gif anime les commentaires

Le réseau social de Mark Zuckerberg fête l'anniversaire du célèbre format en permettant d'insérer ce type d'images animées dans les commentaires.

L'app Facebook a rendu disponible un moteur de recherche de gifs. (dr)

L'app Facebook a rendu disponible un moteur de recherche de gifs. (dr)

Testé depuis un mois, un nouveau bouton a fait son apparition sur l'app Facebook. Pour célébrer le format gif (contraction de Graphics Interchange Format), qui fête ce 15 juin son 30e anniversaire, le réseau social a annoncé qu'il permet désormais à ses utilisateurs de réagir à une publication en insérant ce type d'images animées.

Activé à droite du champ «Votre commentaire...» lorsque l'utilisateur veut publier un commentaire, le nouveau bouton donne accès à un moteur de recherche de gifs issus de divers partenaires, tel que Giphy par exemple. Supporté par Facebook à ses débuts, le gif a ensuite été laissé de côté pendant une dizaine d'années, avant de réapparaître en 2015, notamment sur Messenger, où les utilisateurs se sont échangés plus de 13 milliards de gifs en 2016, d'après les chiffres de Facebook.

Le gif, 30 ans d'histoire du web

Pour la petite histoire, le premier gif (prononcé «jif» par son créateur Steve Wilhite qui travaillait alors chez Compuserve) était celui d'un avion. Le format devait à l'origine servir à partager des images compressées pouvant être lues sur n'importe quelle machine. L'un des premiers à avoir marqué les esprits, en 1996, est celui d'un bébé modélisé en 3D dansant le cha-cha-cha, devenu l'un des premiers phénomènes vidéo viraux du web.

Populaire dans les années 1990 sous la forme de petites animations intégrées aux premières pages web, comme le fameux «site en construction», le gif a perdu sa côte au début des années 2000 pour revenir de plus belle à partir de 2012 sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées, jusqu'à être célébré mot de l'année par les dictionnaires Oxford, trois ans plus tard.

(L'essentiel/man)

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