La hausse des prix des séjours désespère les résidents

«Cet été, on voulait partir en Sicile une douzaine de jours à deux adultes et un enfant de plus de douze ans. Et les prix en agence de voyages avec vol et hôtel all inclusive tournaient autour de 6 400 euros quand ils étaient à environ 5 000 il y a deux ans», relate José. Après être tombé sur d’autres destinations similaires «à près de 7 500 euros», le résident luxembourgeois a pu trouver une destination moins chère.

Cette année, pour voyager, il faut faire chauffer la carte bancaire. Dans son dernier bulletin sur l’inflation, le Statec note: «En avril, dû aux vacances de Pâques, les prix des billets d’avion se sont envolés de 32,2% par rapport à mars. Pour les voyages à forfait, le décollage s’élève à 21,2%».

La tendance continue. «On voulait partir à Disneyland à la Pentecôte, poursuit José, mais à 2 500 euros les deux nuits sans déjeuner ni entrée au parc, ça fait cher. En avril, les agences avaient justifié les prix par la hausse du carburant. Pour Paris, ça ne joue pas».

Le group TGL, soit We love to travel et Voyages Emile Weber, note que «les prix des billets d’avion et de forfaits s’adaptent essentiellement selon le principe de la demande par rapport à l’offre». Car depuis début 2023, rien ne freine les départs. «Les ventes ont connu un énorme succès. Certaines destinations restent plus abordables, ajoute TGL: Bulgarie, Tunisie, Turquie, Maroc. Mais il reste assez de disponibilité cet été pour satisfaire toutes sortes de demandes».

Les prix vont-ils retomber? «En vol sec pour Tokyo en octobre, je ne trouve rien en dessous de 1 150 euros. Et c’est avec une longue escale qui ramène le temps de voyage à 30 heures, commente David, un autre résident. Avant pour l’automne, le billet me revenait à 700 euros».