Blessure horrible – «Quand j'ai vu la plaie, j'ai poussé un hurlement»

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Blessure horrible«Quand j'ai vu la plaie, j'ai poussé un hurlement»

Dimanche, en Suisse, un footballeur amateur s'est grièvement blessé au niveau de la cuisse, sur une barrière située en bordure d'un terrain synthétique.

Un footballeur suisse originaire de Genève pensait que ses plus graves blessures, entorses et fractures étaient derrière lui. Il n'imaginait pas se retrouver un jour avec une plaie de 40 centimètres et une cinquantaine de points de suture. «Je vais garder une énorme cicatrice à vie», se désole le joueur.Lors d'une action, le joueur de 23 ans glisse sur le terrain synthétique. «Je suis passé sous la barrière en bord de terrain. Quand je me suis relevé et que j'ai regardé pourquoi je ne pouvais plus bouger, j'ai été horrifié. Ma cuisse était ouverte. C'était très impressionnant. Quand j'ai vu la plaie, j'ai poussé un hurlement».

Les coéquipiers du footballeur ont soulevé la barrière pour qu'il puisse se dégager. «J'ai eu beaucoup de chance, explique-t-il. La blessure est énorme, mais il n'y a que la chair qui est touchée. Il n'y a aucun dégât sur les muscles ou les tendons. C'est passé près de l'artère fémorale. Si elle avait été touchée, j'aurais pu y passer». Le jeune homme est en arrêt de travail pour une durée préalable de trois semaines. Il dit avoir peur de bouger sa jambe et de voir la plaie se rouvrir. «Les nuits sont une horreur».

Interrogé par la «Tribune de Genève», le coach du joueur a confié être très en colère: «Comment est-il possible que des barrières avec des pointes aient pu être installées au bord du terrain? Mon joueur a fini embroché». La mairie de Vernier, la localité de cette équipe suisse, a indiqué que l'installation, inaugurée début mars, est aux normes. Ce que le joueur remet forcément en question. Néanmoins, les barrières des centres sportifs communaux ont été abaissées à 5 centimètres afin d'éviter tout accident.

(L'essentiel/mpo)

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