Drame en SavoieQuatre morts dans une avalanche
Un groupe de skieurs hors-piste a trouvé la mort mardi dans une coulée de neige à Val-d'Isère. Une autre personne a également été blessée.
Quatre skieurs, dont deux Français et un Britannique, ont été tués mardi dans une avalanche à Val-d'Isère et un autre a été blessé, a-t-on appris auprès de la préfecture de Savoie. Ces cinq personnes faisaient partie d'un groupe de sept skieurs qui évoluaient hors-piste. Un moniteur de ski figurait parmi eux.
Selon les gendarmes de haute-montagne (PGHM), les victimes étaient toutes équipées d'Arva, un appareil de recherche de victimes d'avalanche, «ce qui a permis de les localiser rapidement». Aucune information n'a été communiquée sur l'identité du quatrième mort.
Les skieurs «sont décédés des suites de leurs blessures. Ils étaient accompagnés d'un moniteur de ski», a indiqué la préfecture précisant que les victimes avaient déclenché la coulée à leur passage.
Arrêt cardio-respiratoire
«Ces quatre personnes étaient en arrêt cardio-respiratoire quand on les a dégagées de la coulée», avant une tentative de réanimation, a indiqué pour sa part le lieutenant-colonel Jean-Claude Gin, du groupement de gendarmerie de Savoie.
Un cinquième skieur, partiellement enseveli, a été également dégagé. Les deux autres membres du groupe, épargnés par la coulée et parmi lesquels figure le moniteur de ski, ont prévenu les secours, selon le PGHM.
Risque de 3 sur 5
L'avalanche s'est produite dans le secteur hors-piste du Grand Vallon alors que le risque d'avalanche était évalué à 3 sur une échelle de 5. «Il s'agit d'un risque courant à cette période de l'année», a indiqué le directeur de cabinet du préfet, Xavier Idier.
Le 26 décembre dernier, un couple de skieurs britanniques avait déjà été emporté par une avalanche sur le même domaine skiable, également en hors-piste. L'homme, âgé de 67 ans, avait succombé à ses blessures à l'hôpital de Grenoble.
Le 1er novembre, la première avalanche de la saison hivernale dans les Alpes avait fait trois morts en Savoie, un père et ses deux fils originaires de Savoie, partis à l'aube faire de l'alpinisme à la Roche Michel, un sommet de plus de 3.000 mètres d'altitude.
(L'essentiel online/ats)