Au Luxembourg – Qui sont les plus «riches» parmi les frontaliers?

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Au LuxembourgQui sont les plus «riches» parmi les frontaliers?

LUXEMBOURG - Les salariés frontaliers vivant en Belgique sont les plus aisés, d'après une enquête publiée par la BCL. Leur patrimoine médian est le plus élevé.

Un écart de patrimoine existe entre résidents natifs et étrangers.

Un écart de patrimoine existe entre résidents natifs et étrangers.

Les résidents belges travaillant au Luxembourg sont les frontaliers les plus «riches». Leur patrimoine net médian s’élevait à 275 600 euros en 2018, ce qui est supérieur à celui de leurs homologues français (212 800 euros) ainsi qu'à celui des frontaliers allemands (236 400 euros).

L’enquête publiée par la Banque centrale du Luxembourg (BCL) montre, par comparaison, que le patrimoine net médian est bien plus élevé parmi les ménages des employés habitant au Grand-Duché (402 500 euros). Le prix moyen de l’immobilier explique en majeure partie cet écart, le patrimoine des ménages des travailleurs frontaliers et résidents étant composé quasiment à parts égales d’actifs réels (86 et 87,5 %), selon la BCL. Celle-ci avance des disparités au sein du pays: quand le patrimoine net médian des résidents dont la personne de référence est née au Luxembourg atteint 660 200 euros, il retombe à 251 600 euros quand celle-ci est étrangère.

Autre enseignement, la hausse du revenu brut médian des frontaliers entre 2014 et 2018 a le plus profité aux Belges (+16,4 %, 71 000 euros) devant les Français (+13,9 %, 61 700 euros) puis les Allemands (+12,4 %, 71 900 euros). «Cette progression a été plus limitée pour les ménages des employés résidant au Luxembourg dont la personne de référence est née à l’étranger (+7,2 %, 67 200 euros)».

(L'essentiel/ Mathieu Vacon)

46,7 % possèdent bien leur résidence

L’enquête publiée par la BCL apprend aussi que les travailleurs frontaliers, dont l’âge moyen est de 41,6 ans, jouissent à 46,7 % de la pleine proprité de leur résidence. C’est le cas pour 40,4 % des travailleurs habitant au Luxembourg et y étant nés, contre 21,5 % pour les étrangers. Près de 30 % des frontaliers sont propriétaires avec une dette hypotécaire, contre 36,3 % des travailleurs résidents.

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