CyclismeRadioShack jette l’éponge
Le distributeur texan d’électronique a annoncé au journal «L’Équipe» qu’il ne prolongerait pas son partenariat avec l’équipe des frères Schleck, la saison prochaine.
Après Enovos et Nissan, c'est au tour de RadioShack de quitter le navire. (AFP)
Rien ne va plus pour la formation RadioShack-Leopard-Trek: après le retrait d’Enovos en juillet et celui de Nissan en décembre, le limogeage de Johan Bruyneel en octobre, la suspension un an pour dopage de Fränk Schleck fin janvier et l’«affaire» Andy Schleck éméché dans un hôtel de Munich (voir ci-contre), voilà que RadioShack décide de jeter l’éponge.
La firme américaine a indiqué qu’elle ne prolongerait pas son partenariat avec l’équipe la saison prochaine. Au journal L’Équipe, qui révèle l’information, le distributeur texan d’électronique a indiqué qu’elle se retirait pour des raisons économiques et notamment une perte de 17 millions d’euros au cours du deuxième trimestre.
À Becca de trouver un nouveau partenaire
Arrivée en 2010 dans le cyclisme grâce à Lance Armstrong, la firme avait fusionné avec Leopard-Trek en 2012. Elle laisse aujourd’hui le soin à Flavio Becca, propriétaire de l’équipe via sa société Leopard SA, de trouver un autre partenaire pour 2014. Personne ne semble se bousculer au portillon et les relations entre les frères Schleck et le magnat de l’immobilier sont loin d’être au beau fixe.
Le bateau semble prendre l’eau de toutes parts et les coureurs prêts à faire leurs valises: selon nos confrères du journal L’Équipe, Fabian Cancellara serait assez tenté de rejoindre la nouvelle équipe suisse IAM tandis que Jens Voigt, Chris Horner, Andreas Klöden et Tony Gallopin seraient sur le départ. Elle est loin la belle équipe lancée en grande pompe, le 6 janvier 2011, à la Coque.
(MC/L'essentiel Online)
Andy Schleck: «Cette histoire est ridicule. Je l’ai déjà oubliée»
«Ma blessure l’année dernière m’a handicapé tout l’hiver», a confié Andy Schleck, à RTL. Je ne pouvais pas m’entraîner comme je l’aurais souhaité. Lors de mes premières courses, je me sentais bien physiquement. Mais pour de telles courses, il faut être à la hauteur mentalement. J’y travaille». Quant à la polémique sur son soi-disant état d’ébriété dans un hôtel de Munich, il dément: «Cette histoire est ridicule. Je l’ai déjà oubliée», et d’ajouter qu’il n’a jamais travaillé aussi dur pour revenir à son meilleur niveau.