Festival de Cannes: Recalés au pied des marches à cause de leur tenue

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Festival de Cannes Recalés au pied des marches à cause de leur tenue

CANNES – Pour l’avant-première d’Indiana Jones, il ne fallait faire aucun faux pas vestimentaire, au risque d’être empêché de fouler le tapis rouge. Certains ont eu cette malchance.

De notre envoyée spéciale à Cannes, Marine Meunier
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De notre envoyée spéciale à Cannes, Marine Meunier

Marine Meunier

Gravir les marches du tapis rouge du Festival de Cannes n’est pas donné à n’importe qui. Outre la célébrité ou la détention d’un ticket, il faut être d’une classe irréprochable. Un code vestimentaire est en effet imposé par le Festival durant les soirées de gala, y compris pour l’avant-première mondiale d’Indiana Jones, jeudi soir.

Quelques minutes avant la projection, des centaines de personnes se sont vu refuser l’accès aux marches. Un homme en costume blanc, une jeune femme en robe de cocktail dorée très courte et une jeune fille aux bottines noires en ont fait les frais.

Marine Meunier

«Il faut être habillé en tenue de soirée pour les femmes et en smoking pour les hommes», nous assure une employée proche de la file. Pour les femmes, nous n’imposons pas les talons mais des chaussures simples, comme ballerines, tout en sobriété. Les baskets sont interdites. Les règles concernant les tenues sont déjà assez strictes habituellement mais avec autant de gens, elles le sont davantage», admet l’employée.

Certains ne regardent pas le film

Beaucoup sont déçus, certains lâchent même une larme, après avoir attendu leur moment de gloire. Exit donc ceux qui espéraient se faire remarquer face aux photographes. Mais malgré leur tenue non conforme, les fans accéderont tout de même à la projection, en «faisant un autre tour», sans passer par les marches.

Aussi étonnant que celui puisse paraître, certains détenteurs de tickets qui ont pu fouler le tapis rouge n’utilisent pas finalement leur accès à la projection. «Ça m’arrive de reconduire les gens à la sortie directement après les marches, il n’y en a qui viennent que pour ça», ajoute l’employée cannoise.

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