Automobile – Renault mise gros sur le marché chinois

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AutomobileRenault mise gros sur le marché chinois

Dernier constructeur automobile à s'installer en Chine, Renault veut plus que doubler son activité en quatre ans sur le premier marché mondial.

Sept nouveaux véhicules sont prévus d'ici à 2022, dont un petit SUV citadin électrique dès cet automne, le K-ZE (sur la photo), un modèle qui attirait les regards cette semaine au salon de Shanghai.

Sept nouveaux véhicules sont prévus d'ici à 2022, dont un petit SUV citadin électrique dès cet automne, le K-ZE (sur la photo), un modèle qui attirait les regards cette semaine au salon de Shanghai.

AFP

Renault veut plus que doubler son activité en quatre ans sur le premier marché mondial, malgré l'essoufflement des ventes, en s'appuyant sur le boom des véhicules électriques et son savoir-faire dans les utilitaires. Le constructeur français, arrivé en Chine en 2016, subit de plein fouet le recul du marché.

La marque au losange reste largement inconnue dans le pays, même si sa présence en Formule 1 lui a procuré une vitrine ces dernières années. Les débuts sont difficiles, reconnaît Guillaume Sicart, directeur commercial pour la Chine. Il n'y a pas eu de lancement de nouveau produit depuis deux ans et «sans nouveauté, la marque n'est plus sur le devant de la scène et s'essouffle», confie-t-il.

Nouvelle venue

Mais l'activité devrait repartir avec sept nouveaux véhicules prévus d'ici à 2022, dont un petit SUV citadin électrique dès cet automne, le K-ZE, un modèle qui attirait les regards cette semaine au salon de Shanghai. En attendant, les volumes chinois de Renault ont chuté de 64% au premier trimestre, à un peu plus de 6 000 unités, un chiffre bien faible comparé aux 6 millions de voitures immatriculées dans ce pays sur la période.

À cela s'ajoutent tout de même 36 000 véhicules utilitaires de la coentreprise lancée en 2017 avec Brillance et commercialisés sous les marques locales Jinbei et Huasong.

Moteur de croissance

Le groupe, appuyé par son partenaire japonais Nissan, très bien implanté en Chine, mise aussi sur l'explosion des ventes de véhicules électriques qui pourraient représenter un cinquième du marché en 2025.

Poussées par les autorités, ces ventes doublent chaque année - une opportunité pour Renault, pionnier et leader en Europe sur ces technologies. Le petit SUV K-ZE, développé et produit localement, espère se faire une place en associant des standards de qualité européens avec des prix chinois. Mercredi, il a d'ailleurs été élu par la presse chinoise meilleur véhicule électrifié du salon de Shanghai.

(L'essentiel/afp)

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