Au LuxembourgRentrée masquée au Vauban et aux Écoles européennes
LUXEMBOURG - Pour leur plus grande joie, les élèves retrouvent le chemin de l'école ce jeudi. Une reprise également très encadrée.

Malgré le masque, les enfants ont hâte de retrouver leurs copains.
Alors que l’International School of Luxembourg (ISL) a déjà fait sa rentrée mercredi dernier, cette fois c’est au tour des élèves du Vauban et des Écoles européennes. Au sein de l'établissement français, le port du masque est obligatoire du CP au CM2 pour les déplacements et toute la journée dès le collège. Une décision qui ne choque pas les parents. «Le port du masque est de rigueur pour les plus de 6 ans depuis le déconfinement. Cela fait quatre mois que parents comme enfants y sont coutumiers», explique l’Association des parents d’élèves.
Aux Écoles européennes du Kirchberg et de Mamer, les enfants doivent, dès le primaire, porter le masque toute la journée. Une mesure qui devrait être adaptée pour Alain Massen, président de la Représentation nationale des parents. «S’il y a très peu de cas (NDLR: dans la classe), je trouve que c’est exagéré pour des petits enfants d'avoir le masque à longueur de journée». Quant aux parents, l’avis est partagé sur cette mesure.
Des sanctions pour non-respect des règles
Certains ont accepté et ont évoqué le sujet avec leurs enfants. C’est le cas de Céline. «J’en ai un peu parlé à ma fille, mais ça reste encore flou. Elle est jeune, elle ne se rend pas compte de ce que ça fait au quotidien». D’autres s’opposent à cette mesure. «Il n'y avait pas d'obligation de porter le masque à l'école en juin, pourquoi il y en aurait maintenant?», s'offusque un parent.
Les deux Écoles européennes vont même plus loin dans la prévention. Dans le secondaire, les élèves ont reçu un «contrat Covid». Ce dernier précise en 13 points les règles sanitaires à respecter, comme le port du masque, le portail d’entrée et de sortie assigné ou encore le sens de marche dans les couloirs. En cas de non-respect des règles, l’élève se risque à des sanctions disciplinaires.

(Noémie Koppe/L'essentiel)