«Je suis contente de retrouver mes copines et de travailler un peu»

«Le plus grand défi va être de leur faire aimer l'école, admet Claude Nickts, enseignant de l'école fondamentale de Mersch, dès qu'on aime, on a envie d'apprendre et on retient aussi bien». Dalia, 11 ans, attendait la rentrée avec impatience. Pour elle, c’est la dernière à l’école fondamentale de Mersch ce vendredi, avant d’aller au lycée. «Mes copines me manquaient beaucoup et j’avais hâte de partager ce qu’on a fait pendant les vacances», confie-t-elle. Dans sa classe, la jeune a pu échanger avec le ministre de l’Éducation en personne, venu spécialement pour la rentrée. Lieu de vacances, occupations… Claude Meisch s’est prêté au jeu des questions réponses avec les jeunes.

Plus curieux les uns que les autres, les élèves se sont montrés intéressés par le rôle d’un ministre. Paul, 9 ans, lui a même demandé s'il était bourgmestre. «En général, quand il y en a un qui ose me poser une question, les autres suivent, sourit l’ancien bourgmestre de Differdange. En général les élèves ne savent rien de ce que fait un ministre, quelle est sa vie quotidienne. C’est difficile pour eux d’imaginer».

Ce vendredi était peut-être aussi la dernière rentrée de Claude Meisch en tant que ministre de l’Éducation nationale. «Ça me manquerait bien évidemment car c’est le plus beau côté de mon travail. En tout cas, l’engagement et l’intérêt pour ce domaine resteront toujours, que ce soit dans cette fonction ou pas».