Guerre en UkraineXi à Moscou: l'Ukraine insiste sur un retrait des troupes russes de son territoire
La Russie a lancé l'assaut sur l'Ukraine, le 24 février 2022, à l'aube. Depuis, les sanctions contre le pays de Poutine se multiplient et les Ukrainiens, résistant tant bien que mal, subissent la guerre. Suivez la situation en direct.
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Londres espère que Xi pressera Poutine de mettre fin à la guerre en Ukraine
Le Royaume-Uni a dit lundi «espérer» que le président chinois Xi Jinping exhortera Vladimir Poutine à mettre fin à la guerre et aux "atrocités" en Ukraine, lors de sa visite à Moscou.
«Nous espérons que le président Xi profitera de cette occasion pour exhorter le président Poutine à cesser de bombarder les villes, les hôpitaux et les écoles d'Ukraine et qu'il mette un terme aux atrocités auxquelles nous assistons quotidiennement», a déclaré le porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak, après l'arrivée de Xi Jinping à Moscou.
Quatre soldats tués par l’explosion d’un obus lors d’un entraînement en Ukraine
Quatre soldats ukrainiens ont été tués par l’explosion d’un obus, survenue lors de tirs d’entraînement dans le nord de l’Ukraine, a indiqué, lundi, le bureau d’enquête national (DBR). L’incident s’est produit samedi dans la région de Tcherniguiv, a précisé le DBR. Une enquête pour «violation des règles de maniement des armes» a été ouverte.
Vaste comme la Belgique, la région de Tcherniguiv, frontalière de la Russie et de la Biélorussie, a été partiellement occupée par l’armée russe pendant les premières semaines de l’invasion lancée par Moscou, en février 2022. Après le retrait des Russes de ce territoire, au printemps 2022, l’armée ukrainienne suit de près tout mouvement de troupes russes au nord du territoire ukrainien, notamment en Biélorussie.
L’UE débloque un plan à 2 milliards d’euros pour soutenir l’Ukraine
L’Union européenne a finalisé un plan de deux milliards d’euros pour financer des achats communs de munitions d’artillerie, dont l’Ukraine a désespérément besoin pour contrer l’offensive des troupes russes. Le projet doit permettre de fournir aux forces ukrainiennes au moins un million d’obus de 155 mm et de reconstituer les stocks stratégiques des pays de l’UE, dont certains sont proches de l’épuisement.
«J’espère que nous parviendrons à un accord aujourd’hui, au cours de la réunion conjointe des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, sinon nous serons en difficultés pour poursuivre nos livraisons d’armes à l’Ukraine», a averti, lundi, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. L’accord sera ensuite soumis aux dirigeants de l’UE, lors de leur sommet, jeudi et vendredi. Un milliard d’euros sera utilisé pour rembourser aux Etats membres les munitions prélevées sur leurs stocks, au prix de 1000 à 1300 euros l’obus, a-t-on précisé. Un obus vaut à ce jour 4000 euros, et les prix montent.
Poutine et Xi vont parler du plan chinois pour régler le conflit en Ukraine
Le président chinois Xi Jinping et son homologue russe Vladimir Poutine vont parler du plan proposé par Pékin pour régler le conflit en Ukraine lors de leur sommet en Russie cette semaine, a indiqué lundi le Kremlin, accusant les Etats-Unis d'attiser les violences.
«Les sujets abordés dans ce plan (chinois) pour l'Ukraine feront partie des négociations», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «Les Etats-Unis campent sur leurs positions qui consistent à continuer de provoquer le conflit, d'entraver une réduction de l'intensité des hostilités et de continuer à inonder l'Ukraine d'armes», a-t-il ajouté, alors que le président Xi est arrivé à Moscou en milieu de journée.

Xi à Moscou: l'Ukraine insiste sur un retrait des troupes russes de son territoire
L'Ukraine insiste sur un «retrait» des forces russes de son territoire, a déclaré un haut responsable ukrainien, peu avant l'arrivée à Moscou du président chinois Xi Jinping dont le pays ne mentionne pas cette condition dans son plan de paix.
«Formule pour le succès de la réalisation du ''Plan de paix'' chinois. La première et principale clause est la reddition ou le retrait de forces d'occupation russes du territoire ukrainien», a déclaré sur Twitter, le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Oleksiï Danilov.
Mandat d'arrêt contre Poutine: Pékin appelle la CPI à éviter «le deux poids deux mesures»
La Chine a appelé lundi, la Cour pénale internationale, (CPI) à éviter le «deux poids deux mesures», après l'émission par cette juridiction d'un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crime de guerre.
«La CPI doit adopter une position objective et impartiale, respecter l'immunité de juridiction des chefs d'État et éviter la politisation et la politique du deux poids deux mesures», a indiqué devant la presse Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise, quelques heures avant le début d'une visite d'Etat en Russie du président Xi Jinping.
Kiev et Londres signent un accord sur le commerce numérique
Le Royaume-Uni et l’Ukraine signent lundi, un accord sur le commerce numérique visant à faciliter les échanges entre les deux pays, dans le cadre du soutien britannique à Kiev face à l’invasion russe.
Outre cet accord dévoilé fin novembre dernier, et dont la signature est qualifiée d’«historique» par la ministre britannique du Commerce international Kemi Badenoch, le Royaume-Uni annonce l’extension de la suppression des droits de douanes sur toutes les importations de produits ukrainiens jusqu'à mars 2024.
Londres accueillera en outre fin juin une conférence internationale sur la reconstruction de l’Ukraine. Sous l’effet des sanctions, les importations de marchandises russes au Royaume-Uni ont chuté de 99%, les exportations vers la Russie de 80%, selon le ministère du commerce.
Conférence internationale à Londres pour financer la CPI sur l’Ukraine
Plusieurs pays doivent annoncer lundi la mobilisation de moyens supplémentaires pour soutenir l’enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes de guerre présumés commis en Ukraine, à l’occasion d’une conférence internationale de ministres de la Justice à Londres.
La CPI, basée à La Haye, a engagé une enquête sur de possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans le cadre de la guerre lancée par Moscou contre l’Ukraine, dont sont accusées les forces russes dans l’immense majorité des cas. Vendredi, elle a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.
Pour mener ses investigations, la CPI a besoin de moyens financiers et techniques et en décembre dernier, son procureur Karim Khan, qui sera présent à la conférence de Londres, avait appelé la communauté internationale à augmenter son soutien à l’institution. Plus de 40 États seront représentés lundi, à Londres, lors de cette conférence organisée conjointement par le Royaume-Uni et les Pays-Bas, a indiqué le gouvernement britannique.
Poutine salue «la volonté de la Chine de jouer un rôle constructif» en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a salué dimanche, «la volonté de la Chine de jouer un rôle constructif dans le règlement» du conflit en Ukraine, Pékin cherchant à s’imposer comme médiateur entre Moscou et Kiev.
«Nous saluons la volonté de la Chine de jouer un rôle constructif dans le règlement de la crise» en Ukraine, a déclaré M. Poutine, dans un article écrit pour un journal chinois et publié par le Kremlin, à la veille d’une visite en Russie du dirigeant chinois Xi Jinping.

«Le criminel international Poutine a visité la ville de Marioupol occupée»
Les autorités ukrainiennes de Marioupol, cité portuaire sous contrôle russe depuis mai 2022, ont dénoncé dimanche la visite du président russe Vladimir Poutine qu'elles ont qualifié de «criminel international».
«Le criminel international Poutine a visité la ville de Marioupol occupée» de nuit «probablement pour ne pas voir à la lumière du jour la ville tuée par sa ''libération''», a écrit le Conseil municipal sur son compte Telegram, faisant référence au mandat d'arrêt international visant le président russe.
«Comme s'il était un voleur, Poutine a visité la ville ukrainienne de Marioupol, en s'abritant derrière la nuit. Premièrement, c'est plus sûr. Et aussi, la nuit lui permet de mettre l'accent sur ce qu'il veut montrer, et maintient la ville que son armée a totalement détruite et ses quelques habitants qui ont survécu à l'abri des regards indiscrets», a déclaré le ministère ukrainien de la Défense sur Twitter.
Le président russe Vladimir Poutine s’est rendu à Marioupol, après la Crimée
Le président russe Vladimir Poutine s’est rendu à Marioupol, ville ukrainienne dévastée par les bombardements, a indiqué dimanche le service de presse du Kremlin, cité par les agences de presse russes.
Il s’agit du premier déplacement du dirigeant russe dans cette cité portuaire d’Ukraine assiégée des mois et prise par l’armée russe en mai 2022. Vladimir Poutine a déjà effectué samedi une visite surprise en Crimée, la péninsule annexée par la Russie en 2014, à l’occasion du 9e anniversaire de l’annexion.
Selon le Kremlin, Vladimir Poutine s’est rendu à Marioupol en hélicoptère et a fait un tour de la ville, lui-même au volant d’une voiture. Il a parlé avec des habitants locaux, visité des lieux d’intérêt et s’est fait présenter un rapport sur les travaux de reconstruction de cette ville dévastée, selon la même source.
Le bilan des frappes à Kramatorsk augmente
Deux civils ont été tués et dix blessés par des frappes russes avec «des armes à sous-munitions» samedi après-midi à Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, a annoncé Pavlo Kyrylenko, le gouverneur de la région de Donetsk. Les frappes ont touché un parc, un magasin d’articles funéraires ainsi qu’une dizaine d’immeubles résidentiels et deux voitures, a-t-il précisé sur Telegram.
«Plus d’une centaine de pays interdisent l’utilisation d’armes à sous-munitions mais la Russie continue d’utiliser ces armes qui relâchent de nombreuses bombes plus petites et blessent aveuglément les civils», a dénoncé Pavlo Kyrylenko.
Quelques heures plus tôt, le maire de Donesk, Alexander Gontcharenko, avait fait état de deux personnes tuées et 8 blessées, dont 3 grièvement, «conséquences du bombardement de Kramatorsk avec des armes à sous-munitions». «La Russie continue de faire régner la terreur», a fustigé l’édile sur sa page Facebook.
Le mandat d’arrêt contre Poutine, une décision «extrêmement importante» pour Paris
La délivrance vendredi par la Cour pénale internationale (CPI) d’un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre en Ukraine est une décision «extrêmement importante», estime la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna dans une interview à paraître dimanche.
«Cette décision est extrêmement importante car elle signifie que tout responsable de crime de guerre ou de crime contre l’humanité devra rendre des comptes, quel que soit son statut ou son rang», affirme la cheffe de la diplomatie française dans une interview au «Journal du Dimanche», un hebdomadaire.
«Désormais, aucun maillon de la chaîne ne peut penser qu’il échappera à la justice et cela devrait en conduire beaucoup à réfléchir», poursuit-elle, «c’est donc une décision qui peut changer le cours des événements».
Deux tués, huit blessés dans des frappes à Kramatorsk
Deux personnes ont été tuées et huit blessées par des frappes russes avec «des armes à sous-munitions» samedi après-midi à Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le maire de la ville.
«La Russie continue de faire régner la terreur. Conséquences du bombardement de Kramatorsk avec des armes à sous-munitions : 2 personnes ont été tuées et 8 blessées, dont 3 grièvement», a indiqué le maire Alexander Gontcharenko, sur sa page Facebook.
La Russie accepte l'extension pour seulement 60 jours de l'accord sur les céréales ukrainiennes
Moscou a accepté une prolongation de l'accord sur l'exportation de céréales ukrainiennes pour seulement 60 jours et non 120 comme indiqué par Kiev, a affirmé samedi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
«Nous voyons des déclarations des différentes parties selon lesquelles ''l'accord des céréales'' a été étendu de 120 jours», a déclaré Maria Zakharova, citée par l'agence russe Interfax. «Nous avons plusieurs fois répété que (...) la partie russe avait informé l'ensemble des parties prenantes que l'accord était prolongé de 60 jours».
Poutine en visite en Crimée le jour de l'anniversaire de l'annexion
Le président russe Vladimir Poutine est arrivé samedi en Crimée, le jour du neuvième anniversaire de l'annexion de cette péninsule ukrainienne par la Russie en 2014, a annoncé la télévision publique russe.
En déplacement surprise à Sébastopol, port d'attache de la Flotte russe de la mer Noire en Crimée, M. Poutine a notamment visité une école des arts en compagnie du gouverneur local, Mikhaïl Razvojaïev, selon les images diffusées par la chaîne de télévision Rossia-1.
«Notre président Vladimir Vladimirovitch Poutine sait surprendre. Dans le bon sens de ce mot», a écrit sur Telegram M. Razvojaïev. Selon lui, une école des arts pour enfants devait être inaugurée samedi avec une participation du dirigeant russe par visioconférence.
«Mais Vladimir Vladimirovitch est venu en personne. Lui-même. Au volant. Parce que lors d'une journée historique comme aujourd'hui, il est toujours avec Sébastopol et ses habitants», a affirmé Mikhaïl Razvojaïev.
L'Ukraine visée par de nouvelles attaques de drones
L'Ukraine, notamment la région de Lviv à l'Ouest, a été la cible d'une attaque nocturne de drones de fabrication iranienne, a affirmé samedi l'armée de l'air ukrainienne.

La Russie, qui a lancé une invasion de l'Ukraine il y a un peu plus d'un an, pilonne régulièrement les infrasctructures du pays, privant la population d'électricité et d'eau.
«Vers 21h le 17 mars 2023, les envahisseurs russes ont attaqué l'Ukraine avec des drones d'attaque kamikaze de fabrication iranienne de type, selon un communiqué diffusé sur Telegram. Onze drones sur 16 ont été «détruits», a assuré l'armée.
Les attaques ont été lancées depuis la mer d'Azov et depuis la région russe de Bryansk, qui borde l'Ukraine au nord, a-t-elle ajouté. La région de Lviv (ouest), a été particulièrement visée. «Vers 1h du matin, notre région a été attaquée par des drones kamikazes de type Shahed 136», a déclaré le gouverneur régional, Maksym Kozytski.
Ni victime ni dégat à Kiev
Trois drones ont été abattus, trois autres ont «touché des bâtiments non résidentiels» dans le quartier de Yavoriv, faisant des dégâts mais pas de victime, a-t-il ajouté. Dans la région de Dnipro (sud-est), trois drones ont été abattus par la défense aérienne, a déclaré le chef du conseil régional, Mykola Lukashuk.
«Deux autres ont touché une infrastructure critique à Novomoskovsk», au nord de Dnipro, ce qui a provoqué un incendie et des dégâts «importants», quatre maisons détruites et six autres endommagées, mais sans faire de blessé, a-t-il ajouté.
Les drones lancés sur Kiev ont eux «tous» été «détruits» par «nos forces de défense aérienne», sans faire ni victime ni dégât, a affirmé l'administration de la ville sur les réseaux sociaux.
Mandat d'arrêt contre Poutine: Zelensky salue une décision «historique» de la CPI
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué vendredi la décision «historique» de la Cour pénale internationale d'émettre un mandat d'arrêt à l'encontre de Vladimir Poutine pour crime de guerre.
«Une décision historique, qui marque le début d'une responsabilité historique», a déclaré M. Zelensky dans une vidéo publiée sur Telegram.
le Royaume-Uni «salue» la décision de la CPI
Le Royaume-Uni s'est félicité vendredi de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) d'un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour le crime de guerre de «déportation illégale» d'enfants ukrainiens.
«Nous saluons la mesure prise par la CPI indépendante pour obliger ceux qui sont au sommet du régime russe, y compris Vladimir Poutine, à rendre des comptes», a déclaré sur Twitter le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly.
Le mandat d'arrêt contre Poutine est «une décision importante», pour Borrel
Le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale à l'encontre du président russe Vladimir Poutine pour le crime de guerre de «déportation illégale» d'enfants ukrainiens est «une décision importante», a affirmé vendredi le chef de la diplomatie européenne.
Cette décision «n'est que le début du processus pour amener la Russie et son dirigeant à rendre des comptes pour les crimes et les atrocités qu'ils commettent en Ukraine. Il ne peut pas y avoir d'impunité», a soutenu Josep Borrell depuis Skopje.