Député et bourgmestre belge«Réunir les deux Luxembourg? J'en rêve!»
ATTERT - Le député belge Josy Arens travaille au rapprochement de son parti, le cdH, et de son homologue luxembourgeois, le CSV. Il rêve aussi de réunir les deux Luxembourg.

Josy Arens, bourgmestre d'Attert depuis 1995, et par ailleurs député belge depuis la même époque.
Il ne s'en est jamais caché et il l'affirme une nouvelle fois dans les journaux du Groupe Sud Presse. Député fédéral belge et bourgmestre de la commune frontalière d'Attert, Josy Arens a repété, ce dimanche, «qu'il rêvait la nuit d'une réunification des deux Luxembourg». Comprenez par là, un retour sous le même drapeau de la province belge de Luxembourg et du Grand-Duché de Luxembourg.
Et l'homme politique de 68 ans d'ajouter: «Notre avenir en province de Luxembourg s’inscrit avec le Luxembourg. Nous devons avancer main dans la main». Et Josy Arens de revenir sur son histoire personnelle. «Lorsque j’ai commencé à aller à l’école», se souvient celui qui est né en 1952, «dans la commune d’Attert il n’y avait pas un mot de français. Nous avons dans le pays d’Arlon une culture très proche de celle du Grand-Duché».
Les partis CSV et cdH se rapprochent
De Martelange à Athus, tout le long de la frontière belgo-luxembourgeoise, le patois du pays d'Arlon, l'Arelerplatt, se rapproche en effet beaucoup de la langue luxembourgeoise parlée au Grand-Duché, mais il est de moins en moins parlé par les nouvelles générations. Et Josy Arens de souligner de manière assez surréaliste: «Je parle mieux le luxembourgeois que le flamand, même si en tant que parlementaire belge, je fais des efforts en néerlandais».
À coté de ces quelques anecdotes croustillantes, les journaux du Groupe Sud Presse nous apprennent également que le parti luxembourgeois CSV et le parti belge cdH se sont rencontrés le jeudi 22 octobre pour «davantage de collaboration entre les deux régions». «Certains essayent de nous diviser», reconnaît Josy Arens, comme une députée de la province de Hainaut de son propre parti Catherine Fonck, «mais nous souhaitons travailler, dans le contexte actuel, sur la solidarité» entre les deux pays.
(fl/L'essentiel )