À DifferdangeRoberto Traversini admet ses torts et s'excuse
DIFFERDANGE - Accusé par l'opposition, le bourgmestre Déi Gréng de Differdange affirme qu'il ne savait pas qu'une autorisation était nécessaire pour les travaux entrepris.

Roberto Traversini est accusé d'avoir entrepris des travaux dans une maison et une cabane, sans autorisation.
«J'ai fait une grande erreur, je ne cherche pas de coupable», a affirmé ce mercredi, le député-bourgmestre de Differdange, Roberto Traversini. Celui-ci avait été accusé par l'opposition communale, la semaine dernière, d'avoir entrepris des travaux dans une maison et une cabane qui lui appartiennent, sans en avoir l'autorisation du ministère de l'Environnement.
Le bourgmestre Déi Gréng admet ne pas avoir disposé de cette autorisation, parce qu'il ne savait pas qu'il en fallait une. «Un bourgmestre n'est qu'un homme, il ne peut pas tout savoir», a-t-il dit lors d'un point presse organisé ce mercredi, pour répondre aux accusations. Les travaux ont été interrompus, dit-il, quand il a su que le ministère enquêtait à leur sujet.
«Je doute beaucoup»
Du coup, le bourgmestre s'excuse de ne pas avoir su qu'il fallait une autorisation. Certains travaux, du vivant du propriétaire dont Traversini a hérité, ont été facturés, mais les travaux de clôture n'auraient pas dû avoir lieu, admet l'édile communal. Le Conseil d'administration du CIGL, qui a effectué les travaux, devra prendre une décision. Roberto Traversini ne prendra pas part à cette réunion.
D'ailleurs, il prendra du recul en réduisant sa présence dans les différents syndicats, pour s'occuper de lui-même. «Je doute beaucoup, cela me touche beaucoup», a confié Traversini. D'ailleurs, il ne sera pas non plus présent pour le vote du PAG (Plan d'aménagement général) de Differdange, le 9 octobre prochain.
Être «député-bourgmestre et remplir tous mes engagements représente une charge énorme. Je suis le seul coupable, je vais y aller mollo à présent», a dit Roberto Traversini. «Je n'ai pas fait pression sur les propriétaires des parcelles alentour. Moi, j'ai subi les pressions de deux propriétaires», s'est-il défendu.
(Maurice Magar/L'essentiel/JW)