Royaume-UniRuinée après avoir été invitée à vingt mariages
À force d'être constamment invitée aux enterrements de vie de jeune fille puis aux noces de ses copines, Georgina n'a plus un centime. Elle a dû rentrer chez papa et maman.

La Britannique a déjà été sept fois demoiselle d'honneur. Et ce n'est pas fini.
Mais arrêtez de l'inviter! Georgina Childs, 30 ans, est ruinée et son moral au trente-sixième dessous. Les responsables? Ses copines. En quatre ans, la jeune femme a été invitée à pas moins de 20 mariages et 12 enterrements de vie de jeune de fille. Elle a par ailleurs joué le rôle de demoiselle d'honneur à sept reprises. Et à chacune de ces occasions, la malheureuse s'est sentie obligée de dépenser sans compter: boissons, hôtels, cadeaux... rien ne faisait peur à sa carte de crédit. Tout de même un brin inquiète pour ses finances, Georgina prenait toujours l'option d'emprunter ses tenues au lieu de les acheter.
Cet enchaînement d'heureux événements a eu des conséquences fâcheuses sur les maigres économies de la trentenaire: depuis l'été 2014, elle a dépensé très précisément 9 250 livres (10 550 euros). Son compte bancaire ayant chuté à un inquiétant -2 000 livres, la trentenaire a été contrainte de retourner vivre chez ses parents. Depuis, la Britannique tremble dès qu'elle aperçoit une belle enveloppe dans sa boîte aux lettres. «J'aimerais pouvoir dire non, mais comment dire à mes amies que je ne pense pas que leur mariage entre dans mon budget?», se lamente Georgina dans le Mirror.
Un ou deux par année, c'est tout
À la longue, la Britannique est devenue une véritable experte en mariage. Elle connaît la musique par cœur: «La mariée marche vers l'autel sur du Ed Sheeran, le thème floral est subtilement verdoyant... et mes finances connaissent une nouvelle chute de 270 livres», décrit-elle, fataliste. «Il faut payer le voyage, le logement, un cadeau, la tenue. Et cela n'inclut pas l'enterrement de vie de jeune fille», ajoute Georgina. Il faut dire que les amies de la Britannique ne choisissent pas forcément les endroits les moins chers: elle a notamment été invitée en Espagne et en Toscane.
Contrainte de «vivoter», la trentenaire ronge son frein en attendant de renflouer ses caisses. Elle se limite à un ou deux mariages par année mais n'est pas au bout de ses peines: selon Georgina, la moitié de ses amies est encore célibataire. Quant à son propre mariage, la Britannique, qui n'a pas de petit ami, est encore très loin d'y penser.
(L'essentiel/joc)