Boxe – Ruiz bat Arreola après 18 mois d'absence

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BoxeRuiz bat Arreola après 18 mois d'absence

Un an et demi après la perte de ses ceintures mondiales IBF, WBA et WBO des lourds, l'Américain Andy Ruiz a connu un retour compliqué mais gagnant.

Pour son retour, Ruiz a fait les choses consciencieusement.

Pour son retour, Ruiz a fait les choses consciencieusement.

AFP

Un an et demi après la perte de ses ceintures mondiales IBF, WBA et WBO des lourds, l'Américain Andy Ruiz a connu un retour compliqué mais gagnant, en battant aux points, par décision unanime, son compatriote Chris Arreola, samedi à Carson (Californie). La victoire lui a été attribuée par les trois juges (117-110, 118-109, 118-109). Pourtant l'écart des nombres, qui se vérifie également au nombre de coups ayant fait mouche, 161 à 109, ne dit pas tout du combat qui s'est déroulé sur le ring en extérieur du Dignity Health Sports Park, devant quelques spectateurs, dont certains ont voulu jouer les boxeurs le temps d'une bagarre aussi courte que grotesque en tribunes.

Pour son retour, Ruiz a fait les choses consciencieusement puisque ce n'est plus le boxeur en surpoids qu'on a connu qui s'est présenté face à Arreola, résultat d'une perte d'une douzaine de kilos pour en afficher 116 sur la balance. De quoi gagner en rapidité d'exécution, ce qui s'est vu dans la première reprise avec de bons enchaînements. Mais son adversaire l'a surpris dans la deuxième reprise, d'une grosse droite descendante qui a atterri sur le haut de sa tête. Genou à terre, il a dû se relever et montrer à l'arbitre qu'il allait bien.

Travail de sape

Au round suivant, Ruiz a réagi mais il a donné autant qu'il a reçu, et sa faible garde aurait pu lui coûter encore cher, quand Arreola a envoyé un gros jab du gauche qui a failli le faire tomber en arrière. Ce dernier n'a alors pas eu la force d'en finir, peut-être craignant un contre, exercice auquel excelle son adversaire quand la folie s'empare des débats. Tant et si bien que Ruiz a peu à peu pris le dessus au fil des rounds, assénant à chaque fois la même combinaison rapide en 1-2-3, d'abord au corps puis au visage.

Un travail de sape payant, sans qu'Arreola ne puisse inverser le sort du combat, parvenant néanmoins à rester debout jusqu'à la cloche finale.

(L'essentiel/afp)

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