Six, pas un de plus

Le LCGB craint une libéralisation du travail dominical. (afp)
Six dimanches travaillés dans le commerce, c'est assez. C'est le message que fait passer le syndicat LCGB depuis dimanche et jusqu'au week-end prochain, avec un autocollant: «J'aime mon dimanche libre!» distribué aux vendeurs et clients.
La crainte: que le ministre des Classes moyennes, Fernand Boden, ne libéralise complètement le travail du dimanche: «Nous sommes vigilants, car l'an dernier, en septembre, il avait déjà autorisé que tous les dimanches jusqu'à Noël soient travaillés», commente Christian Welter du syndicat.
Que le LCGB ait donné son accord «il y a des années» aux six ouvertures dominicales n'est pas contradictoire avec leur action, selon eux. «Cela fait vivre les villes. Mais on veut un concept: juste ouvrir le dimanche ne suffit pas. Il faudrait aussi des animations». Pour le moment, une rencontre avec le ministre sur le sujet n'est pas prévue.
ih