A la Rockhal – Skrillex déchaîne la boîte à rythmes

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À la RockhalSkrillex déchaîne la boîte à rythmes

ESCH/BELVAL – La star de l’électro a livré un show ultravitaminé à la Rockhal, dimanche soir.

Au nez et à la barbe de David Guetta, Skrillex a gagné trois Grammy Awards au cours de la grande messe annuelle de la musique du côté de Los Angeles. Comme le DJ français en son temps, le Californien a réussi sa première démonstration de force à la Rockhal en faisant venir plus de 6 000 personnes à son concert.

Parmi les fans, lycéens et clubbers composaient le gros de la foule. Tout ce petit monde s’est rué dans la salle à l’apparition du compte à rebours bien décidé à savourer les déflagrations sonores aux accents dubstep de l’ovni de la scène électro du moment. Ils étaient servis avec un de ses plus gros hits «Breakin’ a Sweat» en guise d’ouverture.

La force de Skrillex repose dans sa faculté à mélanger les genres et à les fédérer autour d’un brouhaha proprement jubilatoire. En plus de reprendre à son compte quelques bombes modernes de l’électro/pop comme «In for the kill» (Le Roux) et «Levels» (Avici), le détonateur californien transformait le reggae le Damian Marley en club anthem surexcité avec «Make it Bun Dem». Tout le symbole d’un spectacle qui a régulièrement lorgné sur les vibes jamaïcaines. Étonnant!

Pour un ancien chanteur d’emocore, l’Américain n’a finalement pas trop squatté le micro. Pas franchement nécessaire tant le visuel se chargeait d’accélérer le rythme. Des projecteurs de lumière aux diffusions synthétiques cartoonesque de l’écran géant, le show sentait bon la crise d’épilepsie. Ou la fougue de la jeunesse, tout dépend de l’interprétation. À 24 ans, Skrillex a vraiment filé un coup de vieux à David Guetta!

Thomas Holzer

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