Au Luxembourg – Sortir du restaurant avec ses restes, c’est possible

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Au LuxembourgSortir du restaurant avec ses restes, c’est possible

LUXEMBOURG - Si le «doggy bag» n’est pas une pratique répandue dans le pays, rien n’interdit au client de demander ses restes au restaurant.

Le principe du «doggy bag» vaut aussi pour les bouteilles de vin qui n'ont pas été vidées durant le repas.

Le principe du «doggy bag» vaut aussi pour les bouteilles de vin qui n'ont pas été vidées durant le repas.

AFP

Les déchets alimentaires au restaurant coûtent de 25 à 50 centimes par tête. Pour contrer le gaspillage, des pays ont institué le «doggy bag», destiné à emporter les restes d'un plat ou d'une bouteille. Au Luxembourg, le «doggy bag» n’a pas d’existence officielle, en ce sens que les restaurateurs n’ont pas l’obligation de le proposer. «Mais je vois mal les collègues dire non aux clients», indique le chef Daniel Rameau, président d’Eurotoques. Avant de se souvenir: «Récemment, j’ai servi une pintade. Une cliente a mangé le blanc, mais elle m’a dit qu’elle n’arriverait pas au bout de la cuisse. En fin de repas, nous la lui avons emballée. Même chose pour un gâteau d’anniversaire. Les vingt-cinq convives sont repartis avec le gâteau».

En clair, le «doggy bag» relève d’une relation de bonne intelligence entre le restaurateur et son client. Pourrait-il être bientôt formalisé? «Ce n’est pas d’actualité, répond François Koepp, secrétaire général de l’Horesca. Si quelqu’un demande ses restes, il les aura. Cela arrive dans les restaurants asiatiques. Ailleurs, c’est souvent un bol de frites ou de salade qui reste sur le côté. La question ne se pose donc pas».

Pour François Koepp, la question du «doggy bag» est d’autant moins urgente qu’«au Luxembourg, les portions servies sont plus raisonnables qu'aux États-Unis ou en Allemagne par exemple».

(Pierre Théobald)

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