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Henri Leconte«Ayant arrêté mes études à 14 ans, j'avais peur de m'exprimer»

LUXEMBOURG – L'ex-joueur de tennis Henri Leconte est cette semaine l'invité de l'émission «La Story», sur L'essentiel Radio.

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La séquence du 21 avril

Henri Leconte a créé une société de coaching. «Je fais beaucoup d'interventions dans des business clubs, dans des entreprises», indique l'ancien joueur de tennis.

Henri Leconte explique qu'il a a arrêté ses études à 14 ans et qu'il avait peur de s'exprimer. «Ma femme m'a beaucoup aidé en me demandant: “Mais qui était 5e mondial? Toi! Trouve des personnes ou sociétés qui ont été une fois 5e mondial dans leur vie“».

Le vainqueur de la Coupe Davis 1991 dit qu'il aimait partager des matches avec Yannick Noah. «C'était une bonne rivalité, on s'est tous les deux tirés vers le haut», juge Henri Leconte. En revanche, le Français n'aimait pas du tout jouer contre son autre compatriote Fabrice Santoro. «Son jeu à deux mains me rendait hystérique», confie-t-il.

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La séquence du 20 avril

«Lorsque je regarde des matches de tennis à la télévision, je prends parfois la place du joueur, s'amuse Henri Leconte. Je lui dit: “Mais pourquoi tu as fait ça!“». L'ancien tennisman juge que les joueurs actuels sur le circuit «manquent de caractère».

Des spectateurs ou téléspectateurs estiment que les matches de tennis durent trop longtemps. «Quand j'ai commencé à jouer (1979-1980), les deux premiers tours à Roland-Garros étaient en deux sets gagnants, et non pas en trois sets, se souvient Henri Leconte. Il faudrait revenir à cette formule».

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La séquence du 19 avril

Le fait d'avoir joué au tennis de haut niveau rend plus facile la pratique du golf, explique Henri Leconte. «Mais il faut vraiment s'entraîner pour que le corps accepte et mémorise le geste du swing».

Le golf est un sport «convivial, exigeant, déstressant, souligne l'ancien joueur de tennis. Il permet de passer du temps avec différentes personnes, avec qui on souhaite partager ces moments-là».

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La séquence du 18 avril

L’ancien tennisman Henri Lecomte revient sur son rapport au tournoi du Grand Chelem de Roland-Garros, qui débute le mois prochain à Paris. «Une merveilleuse relation, à la fois compliquée et extraordinaire», explique celui qui a atteint la finale du simple en 1988, et remporté le double en 1984 avec Yannick Noah.

L’homme de 59 ans jette un regard sur ses années de sportif de haut niveau et évoque le départ à la retraite de Roger Federer, qui a marqué la fin d’une époque. «On a vécu avec les trois fantastiques. J’appelle Federer “James Bond”, Rafael Nadal “Terminator” et Novak Djokovic “Le Joker”. Ils ont fait passer le tennis dans une autre dimension. Ils ont gagné plus de 60 tournois du Grand Chelem. J’aurais aimé les rencontrer quand ils étaient au top. Cela aurait été un rêve».

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La séquence du 17 avril

«Le Luxembourg, c'est un vrai village, je m'y sens bien, j'y suis venu vraiment par hasard, j'ai rencontré de belles personnes, des amis»: Henri Leconte est tombé amoureux de notre pays il y a quelque temps et a décidé de s'y installer avec sa compagne. Ils y ont monté une société, HL&Co, dont le siège est rue de la Loge, à quelques encablures du Palais grand-ducal qu'il ne manque pas de montrer à tous ses amis de passage.

Au micro de Jean-Luc Bertrand, il a également évoqué la «petite mort», moment où un sportif de haut niveau décide d'arrêter la compétition. «Il faut pouvoir s'organiser et surtout ne pas rater cette étape. C'est ce qu'a fait Mandy (NDLR: Minella) assez bien parce qu'elle est toujours dans le tennis, elle s'occupe des jeunes». Et il a d'ailleurs salué son travail pour créer un pôle sport à Esch-sur-Alzette, capable de dénicher «les futures pépites luxembourgeoises».

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Henri Leconte

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