Cinéma – Superjhemp «fera plaisir aux Luxembourgeois»

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CinémaSuperjhemp «fera plaisir aux Luxembourgeois»

«Superjhemp Retörns» est l’adaptation sur grand écran de la BD célèbre au Grand-Duché. Rencontre avec son jeune réalisateur, Félix Koch.

«L’essentiel»: Pouvez-vous nous parler de la genèse du projet?

Félix Koch: Le projet est né en 2011. Le producteur Claude Waringo voulait faire un film grand public avec une matière luxembourgeoise. Une fois les droits acquis, il m’a proposé de l’écrire et de le réaliser.

L’idée était-elle dès le départ d’adapter librement la bande dessinée?

Il y a plus de 30 albums. Il fallait savoir quelle histoire raconter, qu’elle soit réaliste, et nous avons choisi de créer une nouvelle histoire pour le cinéma, tout en restant fidèles aux personnages de la BD.

Les auteurs vous ont-ils laissé carte blanche?

Oui, pour développer l’histoire. Ils ont aimé l’histoire, et le concept d’un superhéros qui fait son come-back. Lucien Czuga a beaucoup participé à intégrer l’univers luxembourgeois.

Comment s’est déroulé le casting du film?

Les auteurs voulaient André Jung et Luc Feit, qui étaient disponibles et voulaient participer au projet. Je voulais intégrer Désirée Nosbusch, avec qui j’avais déjà travaillé.

Les effets spéciaux sont-ils 100% luxembourgeois?

Oui, mais comparé aux films de Marvel, où il y en a 3 000, il y a peu d’effets spéciaux. Nous en avons environ 245.

C’est votre premier long métrage, la pression n’est-elle pas trop lourde?

Si, bien sûr. La sortie d’un film est bien sûr la partie la plus importante, mais tout a commencé pour moi dès 2012. C’est un long processus. Mon seul but est de faire plaisir aux Luxembourgeois. À la sortie, ce ne sera plus mon film.

Une saga «Superjhemp» débute-t-elle au cinéma?

Pourquoi pas, avec un «Superjhemp Begins» (rires).

(Recueuilli par Cédric Botzung)

«Superjhemp Retörns»

De Félix Koch. Avec André Jung, Désirée Nosbusch, Jules Werner. Sortie le 24 octobre.

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