En l'espace de 50 ans – Toujours plus de pression fiscale au Luxembourg

Publié

En l'espace de 50 ansToujours plus de pression fiscale au Luxembourg

LUXEMBOURG - Le taux de prélèvements obligatoires représente 37% du PIB au Luxembourg. C'est plus que la moyenne des pays de l'OCDE, selon une étude du Statec parue ce jeudi.

Depuis les années 60, le taux des prélèvements obligatoires a globalement augmenté.

Depuis les années 60, le taux des prélèvements obligatoires a globalement augmenté.

AFP

Ce sont la TVA, les droits d'accises comme le tabac ou l'alcool, et la taxe abonnement qui ont le plus de poids au Grand-Duché. «En comparant le Luxembourg avec les pays voisins, on
note que la part des entrées fiscales résultant des accises représente, avec quelque 10% du total des prélèvements obligatoires, près du double de la part
correspondante en France et en Belgique», précise l'étude du Statec. En 2000, les taxes de type TVA représentaient 1,142 milliards d’euros pour atteindre 2,643 milliards onze ans plus tard.

Une des explications est sans doute la grande consommation de carburants ou encore de cigarettes des non-résidents venus d'Allemagne, de France et de Belgique. Depuis les années 60, le taux des prélèvements obligatoires a globalement augmenté. Il est aujourd'hui de 37% au Luxembourg, légèrement supérieur à la moyenne de l'OCDE (34%). En 1965, il était de 28% et a atteint 40% en 2001.

Le Statec note également que «contrairement à la part des impôts sur le revenu et les bénéfices des sociétés, la part des cotisations sociales des employeurs» est inférieure à la moyenne de l'OCDE : 12,8% contre 15%. En Belgique et en Allemagne ce taux s'approche des 20%. «Cela reflète le niveau relativement faible des charges sociales des employeurs dans le coût du travail au Luxembourg», conclut l'institut de statistiques.

(NS/L'essentiel Online)

Ton opinion