Pierre Gramegna – «Toutes les raisons d’être optimiste»

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Pierre Gramegna«Toutes les raisons d’être optimiste»

LUXEMBOURG - «Qualité, solidarité, compétitivité»: le ministre des Finances, Pierre Gramegna, a une nouvelle fois défendu son budget 2017 mercredi devant les députés.

20161208 Luxembourg-Ville / Luxembourg: cette photo: le ministre des finances Pierre Gramegna � la tribune du parlement . Session de la chambre des d�put�s du jeudi 8 d�cembre 2016  �EDITPRESS/Jean-Claude Ernst

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Le ministre des Finances est convaincu d’avoir trouvé le bon équilibre dans son budget 2017, il est venu le redire ce mercredi matin à la Chambre des députés. «C’est un budget de qualité, de solidarité, de compétitivité», a-t-il martelé, indiquant qu’il avait «toutes les raisons d’être optimiste». Une référence directe aux critiques des Chambres des métiers et de commerce qui dénonçaient un «relâchement de la discipline budgétaire». Pour contrer ces propos pessimistes, le ministre a mis en avant le triple A donné il y a quelques jours par l’agence de notation canadienne DBRS, qui vient s’ajouter aux AAA de S&P, Fitch et Moody's.

Mardi, c'est le président du parti socialiste et rapporteur du budget, Claude Haagen, qui avait pris une heure pour défendre le budget proposé par la coalition au pouvoir. «Un budget de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’inclusion», avait-il insisté, après avoir présenté dans le détail les efforts du gouvernement en matière de fiscalité pour les particuliers.

Pour Claude Haagen, ce budget permet aussi de combattre efficacement la pauvreté au Luxembourg dans la mesure où les transferts sociaux représentent un tiers des dépenses courantes de l’État (17,9 milliards d’euros de dépenses prévues). Selon les projections du ministère des Finances, l’administration centrale devrait accuser un déficit de 980 millions d’euros en 2017.

(L'essentiel)

Un budget vivement critiqué par l'opposition

À l'image des Chambre du commerce et des métiers, Claude Wiseler (CSV) a pointé du doigt le doublement du déficit de l’État, à plus d’un milliard d’euros et l’augmentation des dépenses de l’État, estimant que le gouvernement dépensera de l’argent qu’il ne possède pas.

La «spirale de l’endettement» ne sera pas arrêtée et le virage à 180° de la politique budgétaire met en péril le «Zukunftspakt», a expliqué Claude Wiseler à la Chambre des députés.

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