Twitter sévit – Trump signalé pour «apologie de la violence»

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Twitter sévitTrump signalé pour «apologie de la violence»

Twitter a une nouvelle fois signalé un Tweet du président américain, sur les émeutes de Minneapolis, pour apologie de la violence.

Un tweet du président américain Donald Trump sur les affrontements de Minneapolis (nord des États-Unis) a été signalé vendredi par Twitter pour «apologie de la violence». «Ce tweet viole les règles de Twitter sur l'apologie de la violence. Toutefois, Twitter estime qu'il est dans l'intérêt du public que ce tweet reste accessible», a indiqué le réseau social.

«Quand les pillages démarrent, les tirs commencent. Merci!», a écrit M. Trump dans un message pouvant être interprété comme une incitation aux forces de l'ordre à faire usage de leurs armes. Des manifestants ont incendié jeudi soir un commissariat de Minneapolis, lors de la troisième nuit d'affrontements contre la police, aux mains de laquelle est mort un Noir lors d'une interpellation musclée. Dans un second Tweet, le président a affirmé que si le maire de la ville, «un faible radical de gauche» ne plaçait pas sa ville «sous contrôle», allait «envoyer la garde nationale faire le boulot».

Des milliers de personnes ont assisté à l'incendie dans les quartiers nord de la ville, après que certaines d'entre elles ont forcé les barrières qui protégeaient le bâtiment et brisé ses vitres. Les policiers avaient déserté le commissariat, selon les forces de l'ordre. Le président Trump, ulcéré par l'attitude de Twitter à son égard, a signé jeudi un décret visant à limiter la protection des réseaux sociaux et la latitude dont ils bénéficient dans la modération de leurs contenus. Une signature qu'il a largement médiatisée sur... Twitter.

Twitter a signalé pour la première fois mardi des messages du président américain, en ajoutant la mention: «Vérifiez les faits». Il s'agissait de tweets affirmant que le vote par correspondance était forcément «frauduleux» car sujet aux manipulations, une question ultrasensible en pleine année électorale.

(L'essentiel/afp)

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