Réactions – «Un attentat abominable qui soulève l'effroi»

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Réactions«Un attentat abominable qui soulève l'effroi»

De nombreuses personnalités politiques ont réagi à l'attaque terroriste d'une usine en Isère.

French minister for Ecology, Sustainable Development and Energy Segolene Royal takes part in a session of Questions to the government,  on June 24, 2015 at the National Assembly in Paris.  AFP PHOTO MIGUEL MEDINA

French minister for Ecology, Sustainable Development and Energy Segolene Royal takes part in a session of Questions to the government, on June 24, 2015 at the National Assembly in Paris. AFP PHOTO MIGUEL MEDINA

AFP/Miguel Medina

François Hollande, président de la République: «Dans ces moments, il faut avoir d'abord une expression de solidarité à l'égard de la victime. Cette solidarité, elle m'a été également adressée au Conseil européen de ce matin. Chacun se souvient ce qui s'est produit dans notre pays et pas seulement dans notre pays. Il y a une émotion. Mais l'émotion ne peut pas être la seule réponse. C'est l'action, la prévention, la dissuasion. Et donc la nécessité de porter des valeurs et de ne pas céder à la peur, jamais, et d'être à la hauteur de toutes les circonstances, ne pas créer de divisions inutiles, de suspicions qui seraient intolérables. Bref, de faire le travail que les Français attendent de nous: les protéger, et en même temps établir la vérité, éradiquer les groupes ou les individus qui sont responsables de tels actes»

Nicolas Sarkozy, président des Républicains: «Nous demandons donc solennellement au gouvernement de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cette attaque et de tirer impérativement toutes les leçons de ce nouvel attentat, en rehaussant notre niveau de vigilance», a demandé l'ancien chef de l'État dans un communiqué. «Par son message, sa mise en scène macabre et sanglante, le ou les auteurs de cet attentat ont déclaré la guerre non seulement à la République et à la démocratie mais à la civilisation», écrit encore l'ex-chef de l’État. «Nous avons le devoir de nous défendre avec la plus grande détermination. C'est le combat de tous les Républicains», a-t-il ajouté. «Jamais la République ne cédera face à la barbarie terroriste. Nos pensées vont d'abord aux familles, aux proches de la victime et aux blessés», a-t-il aussi dit.

Ségolène Royal, ministre de l'Écologie: «C'est un attentat abominable qui soulève l'effroi. Je voudrais dire que mes pensées vont d'abord aux familles des victimes, aux salariés. La mobilisation et l'unité des Français sont dans ces moments-là indispensables» (sur BFM TV)

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, «appelle à la vigilance de la part des Français pour ne pas céder à la panique. L'objectif de ces terroristes est de séparer la communauté nationale en deux. Il faut une vigilance pour éviter les attentats et une détermination à ne pas céder à la panique» (à l'AFP)

Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat: «Face aux menaces, la vigilance doit être permanente, c'est pourquoi depuis plusieurs mois le gouvernement a renforcé les mesures antiterroristes en France (...) Face à cette nouvelle épreuve, nous devons rester solidaires et unis, ne pas attiser les peurs et les haines et tout faire pour assurer la sécurité des Français.» (communiqué)

Patrick Menucci, député PS des Bouches-du-Rhône et rapporteur de la commission parlementaire sur le djihad: «Comme nous l'avons souligné avec Éric Ciotti, la semaine dernière, dans notre rapport sur les filières djihadistes, il existe aujourd'hui une double menace en France: celle, la plus dangereuse, de jeunes qui sont partis au combat et reviennent avec des consignes. Et celles d'autres jeunes, jamais partis, et qui s'entraînent aujourd'hui dans ce que l'on appelle des "micro-cellules".» (au Figaro)

Marion Maréchal-Le Pen, député FN de Vaucluse: «#AttentatIsère : c'est désormais sur notre sol que les barbares décapitent et repoussent les frontières de l'horreur.». «L'inaction du gouvernement est criminelle et insupportable. # Attentat» (tweet)

Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur: «Au delà de cet évènement dramatique que la France est en train de vivre aujourd'hui, il faut se mettre en position de vivre avec la conscience d'une menace qui va durer (...) Cela ne veut pas dire qu'il faut vivre barricadés, cela ne veut pas dire qu'il faut vivre dans une psychose profonde, mais il y a des pays dans le monde qui vivent avec la conscience d'un risque qui peut se produire. Il faut que l'ensemble de nos dispositifs publics s'adaptent à cette réalité» (à Europe 1)

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France: «Il faut mettre tout en œuvre pour gagner cette guerre. Je réclame d'abord ce que j'ai toujours demandé au lendemain des attentats: l'état d'urgence qui permet de mettre en œuvre des mesures par décret, donc sans procédures judiciaires pour agir vite dans certaines zones, conformément à la loi de 1955» (au Figaro).

(L'essentiel/AFP)

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