Technologie au LuxembourgUn centre créé pour l'intelligence artificielle
LUXEMBOURG – Un laboratoire pour la recherche en intelligence artificielle va voir le jour au Luxembourg, en collaboration avec le monde scientifique et la firme NVIDIA.

Stéphane Pallage évoque de nouvelles applications et le développement de celles actuellement en test.
Le Luxembourg veut se positionner sur le secteur de l’intelligence artificielle (IA), en plein essor. Le gouvernement a annoncé mercredi la création d’un laboratoire de recherche, en collaboration avec plusieurs centres scientifiques du pays et la firme californienne NVIDIA. L’idée est de «favoriser la recherche dans divers domaines», selon le gouvernement. Le Premier ministre Xavier Bettel avait déjà exprimé sa volonté de développer l'IA, notamment lors de rencontres au Forum économique mondial de Davos.
Le Centre de calcul haute performance de l’Université du Luxembourg, le Luxembourg centre for Systems Biomedicine (LCSB), le Centre interdisciplinaire pour la sécurité, la fiabilité et la confiance (SnT) et le Luxembourg institute of science and technology (LIST) mettront en commun leurs moyens avec ceux de NVIDIA, qui développe l’intelligence artificielle depuis quelques années. Cette technologie consiste à doter les machines d’une forme d’intelligence et de réflexes humains.
Pas un lieu physique
Le partenariat vise à «identifier de nouveaux domaines d’application», explique Stéphane Pallage, recteur de l’Uni. Mais il veut aussi progresser dans ceux actuellement en développement, comme l’utilisation de drones pour les avions automatisés, l’inspection des ponts et la santé mobile. Le laboratoire sera conçu pour la communauté scientifique, tout en étant «ouvert aux acteurs de l’industrie et au milieu des start-up du pays», selon le gouvernement.
Le laboratoire ne sera pas un lieu physique, au moins dans un premier temps, précise un responsable contacté par L’essentiel. Il s’agira d’une structure transversale, «comme une forme de réseau». Six personnes issues de différentes structures existantes seront affectées au projet. Le budget n’est donc constitué «que de ces ressources mobilisées par les différentes structures», selon notre interlocuteur.
(jg/L'essentiel)