AnimationUn dernier frisson avant l’arrivée du printemps
Avec «La Reine des neiges», Disney a gagné pour la première fois l’oscar du meilleur film d’animation et celui de la meilleure chanson originale.

Il n’y a pas vraiment eu d’hiver cette année, sauf sur les écrans de cinéma avec «La Reine des neiges». Ce film d’animation, adapté d’un conte d’Andersen, a régalé le spectateur avec une débauche de flocons, de glaçons et de frimas. Deux princesses se partagent le haut de son affiche. Elsa, l’aînée destinée à devenir reine, est incapable de contrôler sa capacité à transformer tout ce qu’elle touche en glace. Ses parents l’ont séparée de sa cadette, Anna, de peur qu’elle ne la blesse par inadvertance. Le jour de son couronnement, le don d’Elsa éclate au grand jour, et déclenche un hiver mortel sur tout son royaume. C’est à la fois le début de son exil, et, paradoxalement, de son épanouissement, puisque la «méchante» Elsa va s’éclater en laissant libre cours à son don. Il faudra toute la ténacité d’Anna pour que la reine retrouve sa lucidité...
La maîtrise technique à l’œuvre dans «La Reine des neiges» est ébouriffante, mais jamais gratuite. Les scènes visuellement les plus spectaculaires sont toujours au service de la caractérisation des personnages. La même remarque s’applique aux séquences chantées, qui occupent tout de même près d’un quart de la durée totale du film. Un régal.
«La Reine des neiges»
De Chris Buck et Jennifer Lee.
Disney. Disponible dès le 20 mars.
Film: Bonus: pas vu