Justice en LorraineUn duo de voleurs visitait les maisons de retraite
NANCY - Deux hommes de 35 et 37 ans, soupçonnés de vols dans huit maisons de retraite, situées principalement en Meurthe-et-Moselle, ont été mis en examen et incarcérés.

Les deux cousins agissaient la nuit ou le week-end.
Les compagnes des deux prévenus, âgées de 29 ans et 32 ans, ont été mises en examen pour recel et placées sous contrôle judiciaire. Les faits ont commencé dans un établissement à Gerbéviller, le 29 novembre, ont raconté lors d'une conférence de presse le procureur de Nancy, François Pérain, le directeur départemental de la sécurité publique, Nicolas Jolibois, et le colonel commandant le groupement de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, Gwendal Durand.
Les deux hommes, deux cousins, sont soupçonnés de s'être introduits par une fenêtre dans les locaux administratifs des maisons de retraite pour y dérober bijoux, espèces et chèques-cadeaux appartenant aux personnes âgées et enfermés dans des coffres. Ils ont été interpellés avec leurs compagnes lundi à leurs domiciles, à Épinal (Vosges), et placés en garde à vue. Ils ont nié les faits ou refusé de s'expliquer.
Déterminer le rôle des compagnes
Lors des perquisitions, les enquêteurs ont retrouvé 1 000 euros en espèces, des bijoux et des factures d'achats réalisés avec des chèques-cadeaux. Ils agissaient la nuit ou le week-end en utilisant, sans prendre la précaution de la camoufler, leur voiture personnelle, repérée par plusieurs témoins. Les deux hommes, déjà condamnés pour vols, sont suspectés d'avoir cambriolé sept maisons de retraite en Meurthe-et-Moselle et une en Meuse.
La sécurité publique et la gendarmerie, chargées de l'enquête, vont vérifier si d'autres établissements de Lorraine ont été visités par le duo. Les enquêteurs doivent également déterminer le rôle des deux femmes dont l'ADN a été retrouvé sur certains lieux des vols, avec celui de leur compagnon. Les résidents des maisons de retraite «sont sous le choc», a observé le colonel Durand.
(L'essentiel/afp)