USA – Un fidèle de Trump au tribunal

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USAUn fidèle de Trump au tribunal

Inculpé dans l'enquête sur les influences russes pendant les présidentielles de 2016, Roger Stone a plaidé non coupable de mensonges, mardi, à Washington.

Lors de son arrivée au tribunal de Washington, Roger Stone a été accueilli par ses opposants et ses partisans. Les premiers brandissaient des pancartes «sale traître»et des drapeaux russes. Sur les affiches des seconds, on pouvait lire: «Roger Stone n'a rien fait de mal».

Lors de son arrivée au tribunal de Washington, Roger Stone a été accueilli par ses opposants et ses partisans. Les premiers brandissaient des pancartes «sale traître»et des drapeaux russes. Sur les affiches des seconds, on pouvait lire: «Roger Stone n'a rien fait de mal».

AFP/Andrew Caballero-reynolds

L'ex-conseiller et ami de Donald Trump, Roger Stone, s'est retrouvé mardi, devant une juge fédérale de Washington, après son inculpation dans la tentaculaire enquête russe. Ce sexagénaire au style flamboyant est soupçonné d'avoir menti au Congrès sur ses contacts avec l'organisation WikiLeaks au sujet d'e-mails piratés dans le camp démocrate lors de la présidentielle américaine de 2016. Le procureur spécial, Robert Mueller, cherche à déterminer s'il y a eu entente entre l'équipe de campagne de Donald Trump et Moscou.

«Ne rien admettre, tout nier, contre-attaquer»

Selon les enquêteurs, Roger Stone a cherché à l'été 2016 à obtenir des informations compromettantes sur la démocrate Hillary Clinton. D'après eux, il savait que l'organisation WikiLeaks de Julian Assange allait publier des e-mails piratés par des hackers russes, susceptibles de noircir l'image de l'ancienne secrétaire d’État. Il avait cherché à en savoir plus et avait tenu l'équipe de Donald Trump au courant. Mais en 2017, interrogé par des parlementaires, il avait tout nié, fidèle à l'un de ses principes: «Ne rien admettre, tout nier, contre-attaquer». Il aurait aussi poussé un de ses contacts à mentir sur leurs échanges, ce qui lui vaut d'être inculpé pour parjure et subornation de témoins, entre autres. Devant le tribunal se sont massés ses opposants et ses partisans. Les premiers brandissaient des pancartes «sale traître» et des drapeaux russes. Sur les affiches des seconds, on pouvait lire: «Roger Stone n'a rien fait de mal».

Un réseau compromis

Ce n'est pas le premier proche de Trump à tomber dans le filet du procureur Mueller. Michael Cohen, ancien avocat et homme de confiance, a écopé de trois ans de prison. Le lobbyiste Paul Manafort, qui a brièvement dirigé l'équipe de Trump, a été reconnu coupable de malversations antérieures à 2016. Michael Flynn, éphémère conseiller à la sécurité nationale, a plaidé coupable d'avoir cherché à dissimuler des échanges avec l'ambassadeur russe.

(L'essentiel/AFP)

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