Contrats pour jeunes – Un jeune ne doit pas en chasser un autre

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Contrats pour jeunesUn jeune ne doit pas en chasser un autre

LUXEMBOURG - «Certains patrons préfèrent faire signer des contrats aidés, percevoir les subventions et changer de jeunes au terme du contrat», explique Nicolas Schmit, ministre du Travail.

Le taux de chômage chez les moins de 25 ans dépasse 13,5%.

Le taux de chômage chez les moins de 25 ans dépasse 13,5%.

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À l'heure actuelle, quelque 1 500 jeunes bénéficient d'un contrat spécifique. Un millier sont en contrat d'initiation à l'emploi (CIE), dans le privé, 315 en contrat d'appui-emploi, dans le secteur public ou dans une ASBL et 205, avec le bac en poche, ont signé un CIE-Expérience pratique (CIE-EP).

«Globalement, indique le ministre socialiste du Travail, Nicolas Schmit, beaucoup de ces jeunes sont ensuite recrutés par leur employeur». Mais pas tous. Certains patrons préfèrent faire signer des contrats aidés, percevoir les subventions et changer de jeunes au terme du contrat. «Il faut que ces contrats conduisent à un emploi. Il ne faut pas qu'ils deviennent le prétexte à un statut précaire où les jeunes sont interchangeables». Pour pallier cette dérive, le ministre entend «adapter ces contrats».

Au final, l'embauche doit être le principe. Nicolas Schmit a également expliqué, lors d'une conférence organisée par les jeunes chrétiens-sociaux, qu'il fallait un meilleur accompagnement des élèves étrangers à l'école. La moitié des chômeurs de moins de 25 ans ne sont en effet pas luxembourgeois et beaucoup ont des lacunes linguistiques. Des coaches pour ces élèves étrangers pourraient être une solution.

Jérôme Wiss

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