Au LuxembourgUn logo pour des fêtes et des festivals plus verts
LUXEMBOURG - Certains grands événements laissent derrière eux des monceaux d'ordures. Le logo «Green Events» permet de distinguer ceux qui font des efforts.

L'été au Luxembourg est terminé. La fête de la musique, la Schueberfouer ou encore le Luxembourg open air (LOA) sont derrière nous. La fin des fêtes est rarement belle à voir. Souvent, après un événement, les rues et trottoirs sont pleins de déchets, de quoi remplir des conteneurs. De nombreux organisateurs, comme les jeunes du LOA, veulent rendre leurs fêtes vertes. Ce qui n'est pas possible partout.
La solution proposée est un logo intitulé «Green Events», présenté hier, qui met à l'honneur les événements durables au Luxembourg. Cela fonctionne sur deux niveaux. Dans un premier temps, le projet veille à ce que le projet remplisse les conditions de la «durabilité». Tous ceux qui souhaitent arborer le logo «Green Events» doivent respecter tout un catalogue de critères. D'autre part, le projet aide les organisateurs à répondre à ces critères et leur fournit des conseils pratiques.
«La demande est énorme»
Trois partenaires se cachent derrière ce logo: le ministère de l'Environnement, du Climat et du Développement durable dirigé par Carole Dieschbourg, l'Oekozenter du Pfaffenthal et SuperDrecksKëscht, qui s'occupe du tri des déchets au Luxembourg. «Des organisateurs nous ont dit qu'ils ne voulaient pas laisser les lieux comme ça après les événements. La demande est énorme», affirme la ministre.
Mais pourquoi ce logo arrive-t-il au moment où tout est fini pour cet été? D'une part, parce que les préparatifs de la prochaine saison commencent déjà. D'autre part, le label ne veut pas être une simple campagne marketing. Les critères ont été peaufinés pendant près de deux ans. Le ministère se réserve même le droit de contrôler les événements de manière aléatoire.
La label va de pair avec une question que beaucoup de gens se posent actuellement: comment pouvons-nous sauver l'environnement? Les organisateurs d’événements peuvent désormais demander le label auprès de l'Oekozenter ou de SuperDrecksKëscht. Mais il faudra prendre son mal en patience: 50 demandes ont déjà été déposées en avance.
(Marlene Brey/L'essentiel)