Jeux vidéoUn Luxembourgeois veut ouvrir un musée rétro
GREVENMACHER - Robert Ronck a une grande passion: les vieux jeux vidéo sur ordinateur ou console. Il rêve de partager sa passion avec d'autres personnes dans le futur.

Robert Ronck possède des ordinateurs et des consoles de jeux datant de 1974 à aujourd'hui.
«Derrière toi! Un singe à trois têtes!». Les fans de vieux jeux informatiques savent immédiatement que cette phrase vient de «Monkey Island», qui est sorti en 1990 sur l'ordinateur Amiga 500. Robert Ronck n'est pas seulement nostalgique d'Amiga. L'homme de 46 ans, originaire de Grevenmacher, a gardé toutes les consoles d'ordinateur et de jeu depuis son enfance. Pour que d'autres personnes puissent partager sa passion, il souhaite ouvrir un musée pour les vieux jeux informatiques.
«Il y a huit ans, j'ai commencé à restaurer des ordinateurs rétro cassés, explique Robert Ronck. Il n'y a aujourd'hui plus beaucoup de place chez moi». Il fut l'un des premiers Luxembourgeois à parler sur les réseaux sociaux des jeux vidéo rétro, sous le nom de «RetroRoby»: «J'ai partagé mon travail sur Facebook et constaté que de nombreux Luxembourgeois s'intéressaient aux anciens jeux. Il y a des musées partout en Europe, mais pas ici. Je voudrais changer cela».
Plus de 2 000 jeux
Sa collection inclut des ordinateurs et des consoles de 1974 à aujourd'hui. Celle-ci comprend non seulement les modèles habituels tels que les ordinateurs Apple et Schneider, les consoles Atari, Sega et Nintendo, mais aussi «les plateformes peu répandues au Luxembourg et en Europe de l'Ouest», explique Robert Ronck. En ce qui concerne les jeux, il en possède environ 2 100.
Afin de permettre à d'autres fans de jeux rétro d'accéder à cette énorme collection, le Luxembourgeois envisage d'ouvrir un café en plus du musée. Pour éviter l'ennui, les jeux seraient remplacés régulièrement. Pour réaliser ce projet, il a besoin de rassembler la somme de 100 000 euros. Une partie, espère-t-il, sera prise en charge par l’État. Le reste devra être réuni grâce au crowdfunding. En plus des nostalgiques qu'il veut ramener à leur enfance, il veut aussi attirer la «jeunesse d'aujourd'hui»: «Ils pourront voir avec quelles antiquités on jouait», rigole-t-il.
(Sebastian Weisbrodt/L'essentiel)