Selon une étude du Statec – Un ménage sur dix cambriolé au Luxembourg

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Selon une étude du StatecUn ménage sur dix cambriolé au Luxembourg

LUXEMBOURG - Depuis 2009, le nombre de vols dans les habitations augmente au Grand-Duché. Selon une étude du Statec, 34% de la population craint de subir le même sort.

Entre 2009 et 2013 le nombre de cambriolages a augmenté au Luxembourg, mise à part une baisse enregistrée en 2012.

Entre 2009 et 2013 le nombre de cambriolages a augmenté au Luxembourg, mise à part une baisse enregistrée en 2012.

police grand-ducale

«Au cours des cinq dernières années, 10% des ménages ont fait l’objet d’un cambriolage. À ceux-là s’ajoutent 5% qui ont été victimes d’une tentative de cambriolage», annonce le Statec dans une étude réalisée auprès d'un panel de 3 025 personnes âgées de 16 ans et plus, publiée ce jeudi. Selon les derniers chiffres de 2013 communiqués par la police grand-ducale, le nombre de cambriolages a augmenté de 5,5% depuis 2012 et les tentatives de 7,5%. Dans le dernier rapport, on constate en effet qu'il y a eu 2 116 cambriolages dans le pays l'an passé contre 2 005 en 2012.

En 2013, la police grand-ducale a recensé 270 cambriolages de plus qu'en 2009. Une hausse à mettre en parallèle avec les chiffres du Statec concernant le sentiment d'insécurité au sein de la population. En effet, 34% des résidents craignent de se faire cambrioler dans l'année à venir. Ceux qui se sentent les plus exposés résident en général dans une maison. Ils sont 37% à craindre le vol contre 29% pour les personnes qui vivent en appartement. «Nous ne savons pas si cette crainte a augmenté ou non depuis 2009, car c'est la première fois que nous réalisons cette étude», précise tout de même l'une des responsables contactée ce jeudi par L'essentiel.

Ce sont les personnes âgées (plus de 75 ans) pour qui la crainte est la plus présente. Plus de 50% d'entre elles estiment qu'elles vont croiser la route d'un cambrioleur. La tendance s'inverse pour les plus jeunes avec seulement 24% de crainte chez les 25-34 ans. Le sentiment d'insécurité se renforce également en fonction des personnes ayant vécu ou non un cambriolage. Autres chiffres intéressants livrés par le Statec, la peine à infliger aux voleurs. 46% penchent pour des travaux d'intérêts généraux, 21% pour de la prison, 14% pour des peines avec sursis ou encore 9% pour une amende.

(NS/L'essentiel)

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