Automobile – Une C5X hybride de bout en bout

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AutomobileUne C5X hybride de bout en bout

La routière de Citroën livre un concept mêlant «trois univers».

À Barcelone, Mathieu Vacon
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À Barcelone, Mathieu Vacon
Le «vaisseau amiral» de la marque française a voulu réunir les codes du SUV, de la berline et du break en un même modèle.

Le «vaisseau amiral» de la marque française a voulu réunir les codes du SUV, de la berline et du break en un même modèle.

Citroën est de retour sur le segment D avec la C5X, son «vaisseau amiral», venue se frotter aux berlines allemandes haut de gamme. Inscrite dans la grande lignée des routières de la marque française, elle mise sur un concept propre: un mix entre l’habitabilité et la praticité d’un SUV, l’élégance et le design d’une berline, et le volume disponible d’un break.

Son allure robuste et sa position de conduite surélevée placent la C5X dans le premier créneau, dont le succès ne se dément pas. Ses lignes et son confort à bord doivent dans le même temps séduire les amateurs de modèles endurants. Avec ses 4,8 m de long et ses 545 litres de coffre en version uniquement thermique - agencé «en bloc» rectangulaire - les familles devront pouvoir voyager à l’aise. Cette «combinaison de trois univers» doit ratisser large. L’intérieur, sobre, laisse la place au digital et à un système d’infotainment renouvelé, le tout relevé par un jeu graphique autour des chevrons qui habille subtilement planche de bord et sièges en cuir. Réussi, l’affichage tête haute affiche une belle lisibilité, une commande spécifique côté portière et des réglages simples pour naviguer entre infos de conduite et de navigation.

Consommation mixte

Le bloc hybride rechargeable allie un moteur essence de 180 ch et un électrique permettant de rouler une quarantaine de kilomètres sans émissions. Il montrera toute son utilité en étant rechargé régulièrement, la consommation mixte s’avérant alors raisonnable. D’autant plus quand le navigateur en optimise sa gestion en fonction du trajet, ou que l’on choisit de réserver les «ions» pour le bout de route le plus propice. Les différences entre les modes de conduite s’avèrent marquées. En Sport, le bloc thermique tourne en permanence, appuyé par l’électrique pour un regain de puissance. Même si le retour de sensations dans la direction reste moindre, l’amortissement plus ferme et le dynamisme des rapports de boîte aident à avaler promptement les routes de campagne. Tout en restant sage, le train arrière «baladeur» n’incitant pas à forcer sur le pied droit.

Point fort de la française, fabriquée en Chine, le système Advanced Comfort et ses butées hydrauliques progressives avec amortissement piloté. Les capteurs analysent l’état de la route et le calculateur règle les amortisseurs de façon différenciée, en fonction aussi de la charge ou de l’accélération. Le but: apporter l’effet «tapis volant» cher au constructeur. Un effet renforcé en mode Confort, où la suspension se montre encore plus souple, et qui sied particulièrement sur autoroute.

Fiche technique

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