«Le bilan est plutôt négatif»: Une charge en règle contre le ministre Claude Meisch

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Éducation au LuxembourgUne charge en règle contre le ministre Claude Meisch

LUXEMBOURG – Alors que la rentrée scolaire approche, ce vendredi, le syndicat SEW/OGBL a rendu mardi une évaluation sévère du bilan de Claude Meisch au ministère de l’Éducation.

Nicolas Martin
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Nicolas Martin
20230714, Chambre des salariés (Casino syndical),  Interview du lundi avec Joëlle Damé, présidente du SEW/OGBL, Foto: Editpress Feller Tania

Joëlle Damé en a ras la casquette, du ministre Meisch. La syndicaliste a mené la charge.

Editpress/Tania Feller

En poste depuis presque dix ans à la tête du ministère de l’Éducation nationale, Claude Meisch (DP) a reçu, ce mardi, un bulletin sévère de la part du SEW/OGBL. Présidente du syndicat d’enseignants, Joëlle Damé a mené une charge en règle contre le ministre libéral et sa «communication».

Elle a notamment dénoncé ce qu’elle a présenté comme le «style Meisch». «Il prend ses décisions sans écouter les gens du terrain. Cela s’avère frustrant pour les enseignants et peut nuire à la mise en œuvre d’une réforme», a souligné Joëlle Damé, pour qui les enseignants ne peuvent être considérés comme de «simples exécutants».

«Rapports pseudo-scientifiques»

Le syndicat SEW/OGBL a également jugé biaisé le regard que porterait le ministre sur ses réformes qui seraient «toujours un succès selon des rapports pseudo-scientifiques». Joëlle Damé a notamment mis en cause le bilan des écoles européennes publiques qui n’auraient pas atteint l’objectif de donner davantage de chances «aux élèves lusophones ayant une situation socioéconomique défavorable».

Le SEW/OGBL reproche au ministre Meisch des «études pseudo-scientifiques» pour tirer le bilan de ses réformes.

Le SEW/OGBL reproche au ministre Meisch des «études pseudo-scientifiques» pour tirer le bilan de ses réformes.

Editpress/Fabrizio Pizzolante

Sur l’alphabétisation en français, soutenue par le syndicat, le SEW/OGBL appelle surtout à une révision de l’apprentissage des langues et à une pondération des langues, plutôt que d’exiger un excellent niveau en français et en allemand qui écarterait certains élèves d’un accès au lycée classique. Joëlle Damé a également jugé sévèrement les résultats du ministre en termes d’inclusion.

«Le bilan est plutôt négatif et manque de transparence. Même si la collaboration avec les fonctionnaires du ministère a été bonne», a lâché la présidente du SEW/OGBL.

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