Luxembourg – Une déferlante de bestioles urticantes suit la chaleur

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LuxembourgUne déferlante de bestioles urticantes suit la chaleur

LUXEMBOURG - Aoûtats et chenilles processionnaires prolifèrent avec les beaux jours provoquant une vague d’éruptions cutanées.

Les poils des chenilles processionnaires font des ravages au Luxembourg et dans la Grande Région.

Les poils des chenilles processionnaires font des ravages au Luxembourg et dans la Grande Région.

«Ces derniers jours nous constatons un pic anormalement élevé de clients qui viennent nous voir pour de l’urticaire et des démangeaisons», confirmait dimanche un pharmacien du sud du pays. Les aoûtats et les chenilles processionnaires du chêne sévissent actuellement au Grand-Duché et dans la Grande Région. L’aoûtat, comme son nom ne l’indique pas, peut déjà sévir dès les premières chaleurs. L’acarien de couleur rouge est tapi dans l’herbe. Sa larve saute sur un hôte pour le mordre provoquant une éruption cutanée assortie d’une démangeaison qui peut durer des jours. Dans des cas plus rares, cela peut causer de la fièvre.

Dans le cas de la chenille processionnaire, ce sont les poils qui sont urticants. Il ne faut bien entendu absolument pas la toucher ou s’en approcher. Mais même sans contact direct, le vent peut transporter les poils et vous valoir un bel urticaire. Ils peuvent aussi causer des irritations des voies respiratoires, des yeux, voire des réactions allergiques.

«Le réchauffement climatique favorise l’apparition de ces chenilles. On en voit en forêt actuellement», commente Laurent Schley de l’Administration de la nature et des forêts. «Un hiver doux comme celui que nous venons de passer, aide aussi à leur développement», ajoute Marc Neu, chargé de direction du Parc merveilleux à Bettembourg. Le parc a fait appel à une entreprise pour un traitement préventif et elle doit repasser pour enlever les nids car «des poils peuvent y rester même après que les chenilles se soient transformées en papillons», précise Marc Neu. Le parc prévient les visiteurs des précautions à prendre et garde de la crème traitante au cas où.

(Séverine Goffin et Sebastian Weisbrodt/L'essentiel)

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