En Allemagne – Une éducatrice de crèche a-t-elle tué une fillette?

Publié

En AllemagneUne éducatrice de crèche a-t-elle tué une fillette?

La police a ouvert une enquête à l’encontre d’une jeune femme de 25 ans, employée dans une crèche allemande.

L’éducatrice soupçonnée pourrait ne pas en être à son coup d’essai.

L’éducatrice soupçonnée pourrait ne pas en être à son coup d’essai.

Keystone/Photo d’illustration

Une éducatrice allemande employée dans une garderie est soupçonnée d’avoir tué une fillette de 3 ans, ont annoncé jeudi les enquêteurs qui la soupçonnent dans d’autres cas plus anciens. La jeune femme a été interpellée le 19 mai.

Jusqu’ici en bonne santé, la fillette avait été hospitalisée fin avril après avoir perdu connaissance dans son jardin d’enfants à Viersen, dans l'ouest du pays, et est décédée le 4 mai. Les examens n’ont pas permis de déceler de cause médicale, mais les soignants ont remarqué que les yeux de l’enfant étaient injectés de sang, laissant soupçonner un acte violent.

«Des incidents similaires»

Les soupçons se sont rapidement portés sur une éducatrice de 25 ans, en poste dans cet établissement depuis janvier et qui venait de démissionner de ses fonctions. L’incident s’est produit lors de son avant-dernier jour de travail, ont expliqué les enquêteurs lors d’une conférence de presse.

La suspecte était présente dans le dortoir et avait signalé le malaise supposé de la fillette, qu’elle aurait détecté en s’assurant que l’enfant respirait bien pendant sa sieste. Elle avait même tenté un massage cardiaque avant que la petite fille soit hospitalisée.

Mal notée

Des investigations menées dans trois autres jardins d’enfants où a elle travaillé ont montré que «des incidents similaires», non mortels cependant, s’étaient à chaque fois produits, selon l’enquêteur principal, Guido Rosskamp.

Une première agression pourrait avoir été commise en novembre 2017 contre un garçon de trois ans, ont indiqué les enquêteurs. La suspecte avait alors informé ses collègues qu’il y avait un problème avec le garçonnet. Dans cette affaire comme dans d’autres cas, les enfants ont été retrouvés inconscients, avant d’être pris en charge par des services de secours, ont précisé les enquêteurs.

Cette animatrice mal notée, qui restait dans son coin selon d’ex-collègues et n’intervenait pas en cas de querelle entre enfants, était aussi connue des services de police pour des soupçons de fausse agression dont elle aurait été la victime, il y a quelques années.

(L'essentiel/afp)

Ton opinion