Laboratoire MerckUne femme à la direction, du jamais vu en 350 ans
Le laboratoire Merck est devenu, ce week-end, la première grande entreprise allemande à nommer à sa tête une femme, l'Espagnole Belén Garijo.

Mme Garijo va succéder à Stefan Oschmann, 63 ans, qui a dirigé le laboratoire pendant cinq ans.
Le laboratoire Merck est devenu, ce week-end, la première grande entreprise allemande à nommer à sa tête une femme, l'Espagnole Belén Garijo, au moment où le pays discute de quotas dans les directions des groupes nationaux. «Pour moi, il est plus important de ne pas être la dernière femme à la tête d'une entreprise du Dax», l'indice vedette de la Bourse Francfort, «que d'être la seule», confiait cette médecin de formation, âgée de 60 ans, dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Entreprise familiale installée à Darmstadt, au sud de Francfort, Merck n'a jamais connu de patron féminin en 350 ans d'existence. Mme Garijo va succéder à Stefan Oschmann, 63 ans, qui a dirigé le laboratoire pendant cinq ans. Cette mère de deux enfants, fan du club de football Real Madrid, va prendre les rênes d'un groupe solide financièrement - il a dégagé l'an dernier un bénéfice net de près de deux milliards d'euros - et à l'avant-garde de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Il est ainsi fournisseur de fabricants de vaccins tels que l'alliance BioNTech-Pfizer. En 2016, l’Allemagne avait déjà dans une première étape poussé les entreprises à féminiser leurs conseils de surveillance.
(L'essentiel/afp)