Miss FranceVent de fronde chez les reines de beauté
Certaines candidates se plaignent d’avoir reçu un salaire minimum pour un maximum d’heures de travail, lors de l'élection de Miss France 2022, en décembre dernier.

Les prétendantes ont effectué un voyage de préparation, qui n’a pas enchanté tout le monde, sur l’île de La Réunion.
Les reines de beauté ont bénéficié pour l’élection du 11 décembre 2021, qui a sacré Diane Leyre, d’un contrat de travail. Celui-ci fixait la rémunération des candidates. Autant le dire, elles n’ont pas gagné énormément au vu des sacrifices consentis. «On a été payées 84 euros par jour, soit 252 euros en tout. C’est vraiment symbolique», a confié une participante au Parisien. Les Miss de chaque région n’ont été salariées que pour la cérémonie et pour les deux jours de répétitions la précédant. Pour le voyage préparatoire, une semaine à La Réunion, elles n’ont rien touché.
«On devrait déjà avoir un contrat de travail dès ce moment-là. On y enregistre plein de séquences pour l’émission, et on enchaîne les séances photos, de 6h à 22h. C’est rare qu’on puisse flâner sur la plage», a pesté une sélectionnée. «On se disait entre filles qu’on devrait être payées du premier au dernier jour parce que sans nous, il n’y aurait pas de show», a renchéri une autre. Un point de vue que ne partage pas Léna Massinger, Miss Champagne-Ardenne: «On ne s’inscrit pas à Miss France pour l’argent. Entre un iPad et des robes, on a été couvertes de cadeaux. On est même passées au "13 heures" de TF1. À 20 ans, c’est dingue».
Dans le quotidien français, une participante s’est aussi plainte qu’on ne les avait pas assez nourries. «On avait l’impression de faire un "Koh-Lanta" bis», a-t-elle dit. Selon elle, des prétendantes ont perdu jusqu’à six kilos.
(L'essentiel/jde)