Nouvelle-ZélandeViré, il débarque à son entretien avec un clown
Sentant que la séance à laquelle il était convoqué n'annonçait rien de bon, un employé s'est pointé avec un accompagnant quelque peu inattendu.

Joshua Thompson travaillait depuis le mois d'avril pour une agence de publicité en Nouvelle-Zélande. Le mois dernier, il a reçu un e-mail ne laissant rien présager de bon: «Mauvaise nouvelle, nous avons une réunion pour discuter de ton rôle», était-il écrit dans ce courriel. Chez les Kiwis, tout employé a le droit de faire appel à une personne de soutien lors d'un entretien de licenciement. Josh, qui a senti le vent tourner, a décidé de jouer la carte de l'humour en engageant un professionnel du rire.
Contre la somme de 200 dollars néo-zélandais (114 euros), un clown a accepté d'accompagner l'employé à son entretien. Pendant la réunion, l'artiste a gonflé des ballons qu'il a ensuite transformés en animaux pour les offrir aux supérieurs de Josh. Il a ensuite mimé des pleurs au moment fatidique de la remise des documents de licenciement. «Il faisait pas mal de bruit en façonnant les ballons, alors nous avons dû lui demander quelquefois de faire attention», raconte Joshua au New Zealand Herald.
Malgré la mauvaise nouvelle, l'entretien s'est plutôt bien déroulé. «Enfin, j'ai été viré, mais à part cela, tout s'est passé tranquillement», assure l'ex-employé. Depuis son licenciement, Josh est rentré en Australie, où il a déjà retrouvé du travail en tant que rédacteur publicitaire. Il a par ailleurs commencé à être actif sur les réseaux sociaux – sous le pseudo de Josh Jack – pour faire connaître sa seconde activité d'humoriste. C'est d'ailleurs en partie pour se faire un peu de publicité qu'il a pensé à cette mise en scène avec un clown.
Du côté de l'ex-employeur de Josh, on se garde de tout commentaire, pour préserver les personnes concernées. Une porte-parole de la société FCB a tout de même fait savoir qu'il s'agissait d'une des histoires les plus bizarres auxquelles elle ait eu affaire.
(L'essentiel/joc)