Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a été un des premiers à ouvrir le bal des dirigeants vaccinés, dès le 19 décembre 2020. Joe Biden et Kamala Harris, à quelques jours de prendre les rênes des États-Unis l'ont suivi, respectivement les 21 et 29 décembre.

Mais bon nombre de dirigeants ont attendu, ne voulant sans doute pas être taxés d'être privilégiés. Un argument auquel n'a été sensible ni le président turc Recep Tayyip Erdogan ni le roi du Maroc, Mohamed VI qui ont commencé la campagne vaccinale de leur pays... par eux-mêmes.

En mars, après être restés sur la réserve, les dirigeants ont finalement changé leur fusil d'épaule et ont décidé de mettre en scène leur vaccination pour montrer l'exemple et inciter leur population à se protéger. Comme Xavier Bettel, Jean Castex en France (le 19 mars), Angela Merkel en Allemagne (16 avril) ou encore Justin Trudeau au Canada (23 avril), se sont fait vacciner avec l'AstraZeneca, vaccin qui suscite la défiance, depuis plusieurs semaines.

À noter que la mise en scène de cette vaccination a donné lieu à de nombreux sourires: «Qu’avons-nous retenu de la vaccination d’Olivier Véran (NDLR: ministre français de la Santé) le 8 février dernier? Son biceps et son téton», soulignent nos confrères de RTL en France, qui précisent qu'en Croatie «le ministre des Finances a affolé son pays avec un tee-shirt moulant sur des abdos sculptés».

(mc/L'essentiel)