Accord de BrexitXavier Bettel est «prêt à aider Theresa May»
Theresa May est à Bruxelles, où elle est venue demander de nouvelles «assurances» à l'UE sur l'accord de Brexit. Ses homologues européens vont l'écouter.

«Nous sommes prêts à aider», a lancé le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, en croisant son homologue britannique devant la presse, juste avant l'ouverture du sommet.
«Je ne m'attends pas à une percée immédiate, mais ce que j'espère, c'est que nous pourrons commencer à travailler aussi rapidement que possible sur les assurances nécessaires», a expliqué Theresa May, à son arrivée à Bruxelles, jeudi, pour un sommet de deux jours. La Première ministre britannique tentera d'arracher aux dirigeants européens des «assurances» sur l'accord de Brexit, à même de contenter le Parlement britannique.
«Nous sommes prêts à aider», a lancé le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel, en croisant son homologue britannique devant la presse juste avant l'ouverture du sommet. Le maître de cérémonie de ce Conseil européen, Donald Tusk, a lui aussi assuré que les dirigeants européens voulaient «aider» Mme May, mais sans bien savoir comment. «La marge est extrêmement étroite, ce sera un exercice de communication», a confié un haut diplomate d'un État membre.
Une réponse dans la soirée?
Les nouvelles garanties que demande Mme May concernent principalement le «backstop», cette solution imaginée dans l'accord de divorce pour éviter le retour d'une frontière physique entre les deux Irlandes. Et qui risque aux yeux de ses détracteurs d'arrimer indéfiniment le Royaume-Uni à l'UE.
Theresa May doit s'exprimer dans l'après-midi devant ses homologues, qui se concerteront ensuite sans elle, dans la soirée. «Nous allons entendre de la bouche (de Mme may) quelles sont ses idées», a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel, mais «je pense que l'accord de retrait a été très bien négocié», a-t-elle ajouté. Selon des sources diplomatiques, les Européens préparaient jeudi après-midi, un texte à publier dans la soirée pour apaiser les inquiétudes britanniques.
(L'essentiel/afp)